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Faisabilité et valeur diagnostique de l’hystérosonographie réalisée en période de saignement dans l’exploration des saignements utérins anormaux

Auteurs : Bouzid A1, Ayachi A2, Ben Khedija M2, Menjli S2, Mkaouar L2, Mourali M2
Affiliations : 1Service de gynécologie et obstétrique, hôpital Habib Bougatfa, CHU de Bizerte, rue du 13 Août, 7000 Bizerte, Tunisie.2Service de gynécologie et obstétrique, hôpital Habib Bougatfa, CHU de Bizerte, rue du 13 Août, 7000 Bizerte, Tunisie
Date 2016 Novembre 18, Vol 45, Num 9, pp 1067-1073Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.jgyn.2016.03.008
Travail original
Résumé

ButLe but de notre étude était d’évaluer la faisabilité, la tolérance et l’apport diagnostique de l’hydrosonographie réalisée dans un cadre d’urgence chez des patientes consultant pour un saignement actif.Matériels et méthodesDans notre étude prospective, nous avons inclus 216 patientes consultant nos urgences pour des saignements utérins anormaux. Toutes les patientes ont eu une échographie endovaginale avec étude doppler et une hystérosonographie. Ensuite, les patientes chez lesquelles nous avons diagnostiqué une lésion présumée organique ont été adressées pour un geste endoscopique ou chirurgical avec examen anatomopathologique. Dans un premier temps, nous avons évalué la faisabilité et la tolérance de l’hystérosonographie et secondairement nous avons comparé pour les deux techniques (EEV et hystérosonographie), la sensibilité, la spécificité, le RV+ et le RV−.RésultatsL’hystérosonographie a pu être chez 98,1 % des patientes. La tolérance de l’examen hystérosonographique était très bonne chez 73,5 % des patientes et bonne chez 23,1 % d’entre elles. Pour les 167 patientes ayant été diagnostiquées avec une lésions présumée organique, l’examen anatomopathologique a conclu à une hyperplasie de l’endomètre dans 34,7 % des cas, un polype dans 40,1 % des cas, un fibrome sous-muqueux dans 11,3 % des cas, un cancer de l’endomètre dans 0,7 % des cas et autres lésions dans 13,2 % des cas. La valeur diagnostique de l’hystérosonographie était supérieure à l’échographie dans la détection des polypes (ASC : 0,894 vs 0,778 ;p = 0,003) et des fibromes (ASC : 1,000 vs 0,716 ;p = 0,001) alors que les deux méthodes n’ont pas montré de différence significative pour la détection des hyperplasies.ConclusionLe but de notre étude était de s’intéresser à un contexte particulier de l’utilisation de l’hystérosonographie qu’est le contexte hémorragique et à la place de sa réalisation aux urgences. Nous avons pu démontrer que l’hystérosonographie est un examen compatible avec l’urgence quant à sa faisabilité et à sa valeur diagnostique et que sa réalisation contribuerait au tri des patientes afin de les orienter d’emblée vers un acte chirurgical ou endoscopique si nécessaire.

Mot-clés auteurs
Abnormal uterine bleeding; Doppler; Hystérosonographie; Saignement utérin anormal; Sonohysterography; Vaginal ultrasound; Échographie endovaginale;Échographie endovaginale; Doppler; Hystérosonographie; Saignement utérin anormal;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Bouzid A, Ayachi A, Ben Khedija M, Menjli S, Mkaouar L, Mourali M. Faisabilité et valeur diagnostique de l’hystérosonographie réalisée en période de saignement dans l’exploration des saignements utérins anormaux. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2016 Nov 18;45(9):1067-1073.
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Dernière date de mise à jour : 09/06/2017.


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