ObjectifÉditer des recommandations pour la pratique clinique sur la voie d’abord, la technique de fermeture vaginale, l’expérience chirurgicale et le morcellement dans le cadre de la prévention des complications de l’hystérectomie pour pathologie bénigne par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).Matériel et méthodeRevue exhaustive de la littérature anglo-saxonne et française sur les complications de l’hystérectomie, pathologie maligne exclue.Résultats et conclusionEn cas d’hystérectomie pour pathologie bénigne, il est recommandé de préférer l’hystérectomie cœlioscopique (HC) ou vaginale (HV) (grade B). Si l’utérus est gros, l’HV ou l’HC sont recommandées (grade C). L’HV pour pathologie bénigne n’est pas contre-indiquée en cas de nulliparité (Grade C). L’HV pour pathologie bénigne n’est pas contre-indiquée en cas d’antécédent de césarienne (grade C). Chez une patiente obèse, l’HV ou l’HC sont recommandées (grade C). Il est recommandé de réaliser au moins 30 hystérectomies au cours de son apprentissage (grade C). Il est recommandé qu’une hystérectomie soit réalisée par un chirurgien pratiquant au moins 10 hystérectomies par an (grade C). Aucune méthode spécifique de fermeture vaginale n’est recommandée (grade C). Il est recommandé d’évaluer le risque néoplasique avant hystérectomie (prélèvement histologique et/ou imagerie) en cas de morcellement prévisible (accord professionnel).