Se connecter
Rechercher

Hystérectomies d’indication bénigne : complications viscérales et gestes associés sur les annexes : recommandations

Auteurs : Chêne G1, Lamblin G1, Marcelli M2, Huet S3, Gauthier T3
Affiliations : 1Département de gynécologie-obstétrique, hôpital Femme-Mère-Enfant, HFME, hospices civils de Lyon, 69002 Lyon, France2Département de gynécologie-obstétrique, hôpital La Conception, Aix-Marseille université, 13005 Marseille, France3Département de gynécologie-obstétrique, hôpital Mère-Enfant, CHU de Limoges, avenue Larrey, 87000 Limoges, France
Date 2015 Décembre, Vol 44, Num 10, pp 1183-1205Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : guide de bonnes pratiques; DOI : 10.1016/j.jgyn.2015.09.031
Hystérectomie pour pathologie bénigne
Résumé

ObjectifsÉditer des recommandations pour la pratique clinique concernant les complications urinaires, infectieuses, digestives des hystérectomies d’indication bénigne et de leurs gestes associés, par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).Matériel et méthodeRevue de la littérature en utilisant des mots-clés suivants :benign hysterectomy;urinary injury;bladder injury;ureteral injury;vesicovaginal fistula;infection;bowel injury;salpingectomy.RésultatsIl est recommandé de ne pas dépasser 24 h de sondage vésicale postopératoire (grade B). En cas de sondage peropératoire, il est possible d’enlever la sonde immédiatement après l’hystérectomie (grade C). Aucune technique d’hémostase ne peut être recommandée par rapport aux autres dans le seul but d’éviter des plaies urinaires (grade C). Il n’y a pas d’argument pour recommander la fenestration du ligament large, l’urétérolyse, la mise de sondes JJ ou l’utilisation d’un manipulateur utérin pour la prévention des plaies urétérales lors d’une hystérectomie d’indication bénigne. Une antibioprophylaxie par une céphalosporine est recommandée lors d’une hystérectomie quelle que soit la voie d’abord utilisée (grade B). Une préparation digestive mécanique n’est pas recommandée avant une hystérectomie d’indication bénigne (grade B). En l’absence de pathologie ovarienne et/ou d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein/ovaire, il est recommandé de conserver les ovaires en pré-ménopause (grade B). En post-ménopause, le choix éclairé de la patiente et la voie d’abord doivent être prises en compte dans la décision d’annexectomie. Comme la protection conférée par l’association hystérectomie et salpingectomie dans la prévention du cancer de l’ovaire n’a pas été évaluée, une salpingectomie bilatérale systématique n’est donc pas recommandée (accord professionnel).ConclusionsL’application de ces recommandations devrait limiter les risques de complications viscérales lors d’une hystérectomie d’indication bénigne.

Mot-clés auteurs
Hystérectomie bénigne; Plaies urinaires; Plaies vésicales; Plaies urétérales; Fistule vésicovaginale; Infection; Plaies intestinales; Salpingectomie;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Chêne G, Lamblin G, Marcelli M, Huet S, Gauthier T. Hystérectomies d’indication bénigne : complications viscérales et gestes associés sur les annexes : recommandations. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2015 Déc;44(10):1183-1205.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.