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Bilan étiologique du retard de croissance intra-utérin (RCIU)

Auteurs : Salomon LJ1, Malan V2
Affiliations : 1Maternité, hôpital universitaire Necker–Enfants-Malades, AP–HP, université Paris Descartes, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15, France2Cytogénétique, hôpital universitaire Necker–Enfants-Malades, AP–HP, université Paris Descartes, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15, France
Date 2013 Décembre, Vol 42, Num 8, pp 929-40Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionType de publication : guide de bonnes pratiques; article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.jgyn.2013.09.016
Le retard de croissance intra-utérin
Résumé

IntroductionLa prise en charge et le bilan étiologique d’un fœtus petit pour l’âge gestationnel (PAG) et/ou suspect de retard de croissance intra-utérin (RCIU) représente un problème à la fois fréquent et complexe en obstétrique.Matériel et méthodesLes bases Medline, Embase et la Cochrane Library ont été interrogées sur les 15 dernières années, sans restriction de langue, en utilisant une combinaison des termes PAG (SGA), RCIU (IUGR), poids fœtal (fetal weight), échographie (ultrasound), management, étiologie (etiology), examens (examinations). Certaines références, non sélectionnées par cette stratégie mais associées à ces publications ou suggérées par des membres du groupe de travail, ont été par ailleurs ajoutées. Les articles pertinents ont été utilisés pour établir ce texte de recommandations après discussions entre experts du groupe de travail.RésultatsUne fois le diagnostic de PAG posé (que ce soit sur des critères cliniques, échographiques ou Doppler), un bilan étiologique doit être proposé et discuté avec les parents (avis d’experts). Ce bilan, dont l’étendue est variable en fonction de la présentation du cas (terme, sévérité, autres anomalies échographiques), n’a de sens que s’il est susceptible de modifier la prise en charge de la grossesse en cours et postnatale et/ou potentiellement de diminuer la morbi-mortalité périnatale et à long terme. Le bilan clinique et paraclinique (en particulier échographique) a deux objectifs principaux : (i) évaluer la vitalité fœtale et les possibilités de poursuite de la grossesse dans des conditions de sécurité pour la mère et le fœtus ; (ii) établir l’origine de ce PAG. C’est cette deuxième partie qui est détaillée dans ce chapitre des recommandations. Le bilan étiologique devra être d’autant plus large que l’anomalie biométrique est sévère et précoce. Lorsqu’il existe des anomalies Doppler fœtales ou une symptomatologie vasculaire maternelle, la prise en charge doit être effectuée en urgence.ConclusionLe bilan étiologique du RCIU doit, comme son diagnostic, faire l’objet d’une démarche rigoureuse et systématique. Dans tous les cas, le praticien devra apporter une information claire aux parents et réaliser un bilan qui devra toujours comprendre un interrogatoire détaillé, reprenant en particulier les antécédents et les données du début de la grossesse, un examen clinique, une échographie morphologique. Les examens complémentaires et en particulier un prélèvement invasif fœtal doivent être réalisés en fonction des éléments d’orientations cliniques et échographiques et en concertation avec les différents professionnels impliqués.

Mot-clés auteurs
Amniocentesis; Amniocentèse; Doppler; IUGR; PAG; RCIU; SGA; Ultrasound; Échographie;RCIU; PAG; Doppler; Échographie; Amniocentèse;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Salomon LJ, Malan V. Bilan étiologique du retard de croissance intra-utérin (RCIU). J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2013 Déc;42(8):929-40.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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