L’objectif de cette étude rétrospective est de comparer les issues des inséminations intra-utérines en fonction de la valeur de l’hormone antimüllérienne (AMH) à j3 du cycle.Patientes et méthodeTrois cent seize patientes faisant leur première insémination intra-utérine après un dosage d’AMH à j3 du cycle dans notre laboratoire. Ces patientes étaient âgées de moins de 39 ans et le nombre de spermatozoïdes mobiles inséminés (NSMI) était supérieur ou égal à cinq millions. Les patientes ont été divisées en trois groupes en fonction du 20eet du 80epercentile de l’AMH soit 1 et 4,5 ng/mL. Les critères principaux de l’étude étaient les taux de grossesses cliniques et de grossesses évolutives.RésultatsAucune différence statistiquement significative n’a été retrouvée en ce qui concerne la stimulation folliculaire, le nombre de follicules matures le jour du déclenchement, le taux d’œstradiol, les taux de grossesses cliniques et évolutives. Les taux de grossesses évolutives étaient de 15,5 % pour le groupe AMH inférieur à 1 ng/mL, 15,2 % pour le groupe AMH compris entre 1 et 4,5 ng/mL et de 13,6 % pour le groupe AMH supérieur à 4,5 ng/mL.ConclusionLa valeur de l’AMH ne semble pas influencer les résultats des inséminations intra-utérines en termes de grossesses.