Se connecter
Rechercher

35 Devenir à court et à moyen terme d’une cohorte de prématurés de moins de 32 semaines d’aménorrhée en fonction des facteurs périnataux

Auteurs : Busuttil M1, Desbrière R2, Einaudi M-A3, Lagier P3, d’Ercole C2, Gire C1
Affiliations : 1Service de Néonatologie, CHU Nord, Marseille2Maternité, CHU Nord, Marseille3Unité de Réanimation néonatale et pédiatrique, CHU Nord, Marseille
Date 2004, Vol 33, Num 1, Part 1, pp 75-76Revue : Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproductionDOI : 10.1016/S0368-2315(04)96354-5
Abstracts de communications libres et des posters
Résumé

ObjectifÉvaluer l’influence des antécédents périnataux sur la mortalité et la morbidité néonatales.Matériel et méthodes205 prématurés de moins de 32 SA,inbornnés au CHU Nord de Marseille, entre 1997 et 1999, et issus d’une grossesse unique ont été inclus. L’influence des antecedents maternels, de l’histoire de la grossesse, du mode d’accouchement, de l’âge gestationnel et du poids de naissance sont corrélés à la mortalité et à la morbidité néonatales. Une analyse des contingences est également pratiquée.RésultatsL’âge gestationnel moyen est de 29 SA et le poids moyen de 1 170 g. Les transferts materno-foetaux représentent 75 %, la corticothérapie anténatale 80 %, l’antibiothérapie anténatale 50 %. La mortalité néonatale est de 23 %. La morbidité néonatale comprend 10 % d’HIV de stade 3-4, 8 % de LPV kystique, 66 % de maladie des membranes hyalines (MMH), 13 % de dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) don’t le tiers, une forme sévère. La rupture prématurée des membranes (RPM) isolées (24 %), la menace d’accouchement prématuré (MAP) isolée (10,7 %) et l’infection intra-utérine (14,6 %) représentent la moitié des causes de prématurité. L’infection intra-utérine, cause ou conséquence de ces pathologies, expose à une grande prématurité (36,5 %) et à une mortalité élevée (26,5 %), mais pas à des lésions cérébrales plus fréquentes. Pour l’autre moitié de la population, la prématurité est d’origine vasculaire, dont 28 % de pré-éclampsie, 12 % d’hémorragies anténatales, 2,4 % de HELLP syndromes classiques et 5,3 % de RCIU isolés. En cas de pré-éclampsie, les hypotrophes représentent 60 %, avec un âge gestationnel supérieur (29,3 SA). Leur principale morbidité est la MMH (72 %) malgré 85 % de corticothérapie anténatale. La césarienne est réalisée dans 98 % des cas, favorisant probablement ce type de complication. À moyen terme, les enfants nés à la suite d’une RPM isolée ou d’une hémorragie anténatale présentent plus de handicaps profonds, mais de manière non significative (12 % et 7,7 %), surtout lorsque l’âge gestationnel est inférieur à 30 SA. L’analyse multivariée montre l’intrication étroite de l’ensemble des facteurs périnataux qui influencent la morbidité et la mortalité néonatales.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Busuttil M, Desbrière R, Einaudi M-A, Lagier P, d’Ercole C, Gire C. 35 Devenir à court et à moyen terme d’une cohorte de prématurés de moins de 32 semaines d’aménorrhée en fonction des facteurs périnataux. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2004;33(1):75-76.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.