IntroductionDepuis 1992, la technique du ganglion sentinelle s'est largement développée pour la stadification pathologique. L'évolution de cette technique s'est faite vers une augmentation du nombre de ganglions prélevés par rapport au principe initial, sans consensus. Le but de notre étude est de démontrer que l'on peut maintenir unstagingpathologique fiable en prélevant un nombre minimum de ganglion.Matériel et méthodesNous avons réalisé une étude prospective chez 50 patients atteints de mélanome de stade I. Pour chaque patient le prélèvement du ganglion sentinelle a été réalisé par un simple marquage radioactif. Nous prélevons le ganglion le plus radioactif et ceux dont la radioactivité est supérieure à 70 % du premier. Les résultats ont été appréciés sur les caractéristiques des mélanomes, le taux de détection, le taux de positivité et le nombre de ganglions prélevés par patients. Nos résultats sont comparés à ceux de deux grandes études par un test du χ2.RésultatsDans toutes les procédures, nous avons identifié un ganglion sentinelle ; 1,3 ganglion a été prélevé par patients avec un taux de positivité du ganglion sentinelle de 22 %. La comparaison par analyse statistique avec les deux études montre une plus grande sélectivité de notre étude, avec des résultats, en termes de récidive et de positivité du ganglion, similaires.ConclusionsNotre technique réduisant le nombre de ganglions prélevés est fiable. Un nombre minimum de ganglions n'altère pas la sensibilité dustagingtout en réduisant le coût de la procédure et en revenant à l'esprit de cette technique.