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Biomécanique de l'avant-pied

Auteurs : Bejjani F, Saillard P, Diebold PDate 2000, Vol 2, Num 1, pp 1-8Revue : EMC - PodologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0292-062X(20)30097-0
Résumé

Le déplacement sur les surfaces articulaires intertarsiennes et tarsométatarsiennes est limité par les facteurs suivants: les formes des os, les performances limites des ligaments (le pied en contient 108) et la contraction des muscles. Un mouvement de glissement se produit entre le cunéiforme et le cuboïde, et aussi à l'intérieur des articulations tarsométatarsiennes durant la démarche. Il y a une concentration de tendons puissants sur le bord interne du pied, soulignant ainsi le rôle de ces structures internes dans le contrôle de la supination et de la pronation. L'aponévrose plantaire prévient l'effondrement de la voûte longitudinale du pied durant la station debout.Quand un soudeur, un sprinteur ou un récupérateur de base-ball s'accroupit, les os du tarse et du métatarse de son pied sont forcés, par ce mécanisme, de créer une structure solide pour supporter le reste du corps. La fonction passive de l'aponévrose plantaire complète la fonction active des muscles dans la station debout, dans la marche, dans la course, dans la position accroupie et les autres activités.Les pics de pression les plus élevés sont localisés au niveau des têtes métatarsiennes moyennes durant la marche ou la course nu-pieds, et chaussé. Approximativement la moitié du poids est supportée par le talon dans le pas normal et l'autre moitié est supportée par les têtes des métatarsiens, principalement le premier.Une séquence propulsive normale durant la marche, soit chaussé, soit nu-pieds, est expliquée par un schéma de la pression des cinquième, troisième, second et gros orteil de l'avant-pied. Ce schéma est aussi valable dans la marche avec des talons hauts.En général, les chaussures doivent modifier le comportement de l'avant-pied, en particulier en réduisant la pression sous les têtes des métatarsiens latéraux et en augmentant les temps de contact pour les orteils.Des changements adaptatifs doivent se produire dans les pieds et les chevilles des ballerines avant la soudure des épiphyses, d'où l'importance de commencer tôt. Plus de 50 % des danseurs de ballets ont une hypertrophie du fémur, du tibia et des os des pieds. Cependant, bien que certains de ces changements soient manifestement bénéfiques, comme une malléole péronière élargie ou un second métatarsien épaissi, d'autres sont potentiellement nuisibles, comme l'hallux valgus, et chez le joueur de tennis et le lanceur de base-ball, comme cela a été décrit précédemment.Les facteurs de risque les plus communs des blessures par usage excessif du pied chez les athlètes et les danseurs peuvent être résumés comme suit:des erreurs d'entraînementun déséquilibre musculotendineuxun mauvais alignement anatomique des membres inférieursl'utilisation inappropriée de chaussures usées et un matériel inadéquat pour absorber les chocsla surface du solune maladie associéela poussée de croissance.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bejjani F, Saillard P, Diebold P. Biomécanique de l'avant-pied. EMC - Podologie. 2000;2(1):1-8.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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