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Gestion des toxicités induites par les inhibiteurs de checkpoint immunologique : données de la réunion de concertation pluridisciplinaire « ToxImmun » en Occitanie Est

Auteurs : Rivet V1, Quantin X2, Faillie JL2, Lesage C3, Meunier L2, Faure S4, Hillaire-Buys D2, Lesouder C5, Fabre S6, Assenat E2, Rullier P1, Guilpain P1, Maria ATJ1
Affiliations : 1Service de médecine interne : maladies multi-organiques de l’adulte, hôpital Saint-Éloi, CHRU de Montpellier, 80, avenue Augustin-Fliche, 34295 Montpellier cedex 5, France2Faculté de médecine, université de Montpellier, Montpellier, France3Service de dermatologie clinique, hôpital Saint-Éloi, CHRU de Montpellier, Montpellier, France
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Date 2021 Mai, Vol 42, Num 5, pp 310-319Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2021.01.002
Article original
Résumé

La diversité et la complexité des toxicités immunes des inhibiteurs decheckpointimmunologique imposent une approche multidisciplinaire pour leur prise en charge. Nous rapportons l’expérience de la réunion de concertation pluridisciplinaire « toxicités et immuno-oncologie » (« ToxImmun ») récemment mise en place en Occitanie-Est, et décrivons 114 dossiers présentés entre le 17 décembre 2018 et le 20 janvier 2020, concernant une majorité de cancers pulmonaires. Le principal motif de recours était la confirmation et la prise en charge d’un effet indésirable immuno-induit suivi de la discussion d’une réintroduction (re-challenge) et enfin de celle de l’introduction de l’immunothérapie en cas d’antécédent de pathologie dysimmune. Les colites, les hépatites et les myocardites étaient les effets indésirables immuno-induits tout grade et de grade ≥ 3 les plus fréquents. Le syndrome sec, avec ou sans critères pour un syndrome de Gougerot–Sjögren, était fréquent (26 % des cas) et semblait associé à la survenue d’une toxicité sévère et d’une multi-toxicité. Le délai moyen de survenue était de 3,8 mois. Ce délai était plus court en cas de combinaison d’immunothérapie et en cas de traitement par un anti-PDL-1. Une majorité des situations examinée provenait d’une prise en charge initiale par un interniste, confirmant le rôle précoce et central de cette spécialité dans la gestion de l’immunotoxicité. La généralisation des RCP régionales, coordonnées par internistes et oncologues médicaux, pourrait permettre d’optimiser cette prise en charge aux bénéfices des patients.

Mot-clés auteurs
Inhibiteur de checkpoint immunologique; Effets indésirables immuno-induits; Réunion de concertation pluridisciplinaire; Syndrome de Gougerot–Sjögren; Cancérologie; Pharmacovigilance.;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Rivet V, Quantin X, Faillie JL, Lesage C, Meunier L, Faure S, Hillaire-Buys D, Lesouder C, Fabre S, Assenat E, Rullier P, Guilpain P, Maria ATJ. Gestion des toxicités induites par les inhibiteurs de checkpoint immunologique : données de la réunion de concertation pluridisciplinaire « ToxImmun » en Occitanie Est. Rev Med Interne. 2021 Mai;42(5):310-319.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/05/2021.


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