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Nécrose hémorragique bilatérale des surrénales sous APIXABAN : penser au syndrome des antiphospholipides ?

Auteurs : Lavoipierre V1, Talbot M1, Soubrier C1, De Sainte Marie B1, Seux V2, Morange P3, Bernit E1, Ebbo M1, Faucher B1, Harle JR1, Schleinitz N1
Affiliations : 1Médecine interne, Département Medecine Interne CHU Timone, AP-HM, Marseille2Département de médecine interne, C.H. La Ciotat, La Ciotat3Hématologie biologique, hôpital de la Timone, Marseille
Date 2019 Juin, Vol 40, pp A139-A140Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2019.03.170
CA079
Résumé

IntroductionLa nécrose hémorragique des surrénales est la manifestation endocrinologique la plus fréquente au cours du syndrome des antiphospholipides (SAPL). Il s’agit d’une complication classique mais rare puisqu’elle est retrouvée chez 0,4 % des patients ayant un SAPL. Il s’agit d’une thrombose veineuse des veines surrénaliennes dans un contexte de réseau vasculaire propice à l’ischémie hémorragique puisqu’il existe une veine de drainage unique, contrastant avec un réseau artériel riche. Le traitement de référence reste les anti-vitamines K (AVK) mais le développement des nouveaux anticoagulants oraux (NACO) dans d’autres pathologies, interroge sur leur place dans la prise en charge des patients ayant un SAPL. Nous rapportons un cas de nécrose hémorragique bilatérale des surrénales chez un patient traité depuis 1 mois et demi par APIXABAN pour une thrombose veineuse profonde avec embolie pulmonaire, révélant un syndrome des antiphospholipides.ObservationUn patient de 47 ans, sans antécédent notable, est diagnostiqué d’une phlébite de la jambe gauche devant une douleur persistante du mollet. Une anticoagulation efficace par APIXABAN 5 mg matin et soir est débutée. Devant la présence d’une dyspnée persistante rapportée par le patient, un angioscanner thoracique est réalisé à 1 mois, avec diagnostic d’embolie pulmonaire. À un mois et demi du diagnostic initial, il est hospitalisé pour douleurs abdominales brutales intenses avec mise en évidence d’hématomes bilatéraux des surrénales au scanner. En reprenant l’interrogatoire, on retrouve une observance stricte du traitement par APIXABAN. Cliniquement, l’abdomen est douloureux à la palpation mais dépressible et on retrouve un livedo reticularis au niveau du dos. Le bilan biologique sous APIXABAN retrouve un TP à 42 %, un TCA allongé à 1,42 et l’absence de cytopénie. Le bilan immunologique re...

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Lavoipierre V, Talbot M, Soubrier C, De Sainte Marie B, Seux V, Morange P, Bernit E, Ebbo M, Faucher B, Harle JR, Schleinitz N. Nécrose hémorragique bilatérale des surrénales sous APIXABAN : penser au syndrome des antiphospholipides ?. Rev Med Interne. 2019 Juin;40:A139-A140.
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Dernière date de mise à jour : 28/01/2021.


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