Se connecter
Rechercher

Quelle est la place des immunomodulateurs et biothérapies dans le traitement du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada ? Analyse rétrospective monocentrique

Auteurs : Clavel-Refregiers G1, Titah C2, Sené T1, Cochereau I2, Ziza JM3
Affiliations : 1Service de médecine interne, fondation ophtalmologique Adolphe-de-Rothschild, institut de médecine interne de l’Est Parisien, Paris, France2Service d’ophtalmologie, fondation ophtalmologique Adolphe-de-Rothschild, Paris, France3Médecine interne – rhumatologie, hôpital de la Croix Saint-Simon, institut de médecine interne de l’Est Parisien, Paris, France
Date 2018 Juin, Vol 39, pp A74-A74Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2018.03.302
CO029
Résumé

IntroductionLe syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) est une maladie auto-immune se manifestant par une panuvéite granulomateuse chronique, responsable de décollements séreux rétiniens bilatéral et par des atteintes extra-ophtalmologiques touchant les méninges, l’appareil auditif et les téguments. La place des traitements immunosuppresseurs « de fond » n’est pas établie en complément des corticoïdes.L’objectif de cette étude est de déterminer l’existence de facteurs de mauvais pronostic justifiant de l’introduction d’un traitement de fond plus précoce.Patients et méthodesAnalyse rétrospective des patients suivis dans un centre médico-ophtalmologique spécialisé entre 2009 et 2018. Les données cliniques, épidémiologiques et de suivis ont été collectées de façon rétrospective à partir des dossiers médicaux informatisés. Deux patientes ont été perdue de vue et ont été exclues de l’analyse.L’analyse statistique a comparé le groupe de patients ayant été traités uniquement par corticoïdes par rapport aux patients ayant reçus un traitement de fond complémentaire (immunosuppresseurs, biothérapie).RésultatsDix-neuf patients répondant au diagnostic de VKH ont été inclus. Tous ont été traités par une corticothérapie systémique en première intention suivant un schéma usuel : bolus de solumédrol suivi d’une corticothérapie orale à 1 mg/kg/j avec décroissance progressive.Parmi eux, 11 patients ont eu une évolution favorable avec une bonne récupération de l’acuité visuelle et l’obtention d’une rémission permettant l’interruption complète des corticoïdes.Au cours du suivi, 7 patients ont présenté une ou plusieurs rechutes (récidive inflammatoire justifiant une ré-augmentation d...

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Clavel-Refregiers G, Titah C, Sené T, Cochereau I, Ziza JM. Quelle est la place des immunomodulateurs et biothérapies dans le traitement du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada ? Analyse rétrospective monocentrique. Rev Med Interne. 2018 Juin;39:A74-A74.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 14/06/2018.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.