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Névrite optique rétrobulbaire dans un service de médecine interne

Auteurs : Bani W, Said F, Zaghbi N, Ben Ghorbel I, Lamloum M, Ben Salem T, Khanfir M, Houman MHDate 2018 Juin, Vol 39, pp A207-A207Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2018.03.185
CA163
Résumé

IntroductionLa névrite optique rétrobulbaire (NORB) est une atteinte des nerfs optiques pouvant engager le pronostic visuel des patients. Les causes sont fréquentes : infectieuses, systémiques, inflammation du système nerveux central et d’autres causes plus rares. Notre objectif était d’étudier le profil clinique, étiologique et évolutif de la NORB dans un service de médecine interne.Patients et méthodesÉtude rétrospective sur une période de 17 ans (2000–2017) colligeant les patients hospitalisés dans notre service de médecine interne pour prise en charge d’une NORB.RésultatsNous avons colligé 51 cas de NORB avec une prédominance féminine : le sex-ratio était H/F : 0,45 (16 hommes et 35 femmes). La moyenne d’âge au moment du diagnostic était 42 ans [14–86]. Le mode d’installation était brutal chez 38 patients soit 74,5 %. Les manifestations cliniques de la NORB étaient un flou visuel chez 98 % des patients (n = 50), une céphalée chez 70,58 % (n = 36), une rougeur oculaire chez 15 % des cas (n = 8), une douleur oculaire chez 9,8 % des cas (n = 5) et un scotome chez 5,88 % (n = 3). Une uvéite et une vascularite rétinienne étaient associées dans respectivement 19 % et 9 % des cas. Une imagerie cérébrale par résonance magnétique était réalisée chez 33 patients montrant la présence des hyper-signaux T2 de la substance blanche et des nerfs optiques dans 66,66 % des cas (n = 22). La NORB était due à la sclérose en plaque chez 8 patients (15 %), une maladie de Behçet chez 8 patients (15,8 %), une maladie de Horton chez 6 patients (11,74 %), un syndrome de Sjögren chez 6 patients (11,76 %), une sarcoïdose chez 3 patients (5,8 %), une VKH chez 3 patients (5,8 %), un lupus érythémateux systémique chez 1 patient (1,9 %), une neuromyélite de Devic chez 1 patient (1,9 %), une neuroBiermer chez 1 patient (1,9 %), une thyroïdite de Hashimoto chez 2 patients (3,9 %), une cause médicamenteuse (la nivaquine) chez 1 patient (1,9), une NORB post-traumatique chez 2 patients (3,9 %) et une myosite orbitaire chez 1 patient (1,9). La NORB était idiopathique chez 15,6 % des patients (n = 8). La corticothérapie était administrée à 96 % des patients (n = 49) et les immunosuppresseurs chez 37 % des patients (n = 19). L’évolution était favorable chez 57 % des patients. L’acuité visuelle était stable chez 43 %. Six patients avaient une rechute, soit 13,33 % sous corticothérapie à la dose de 10 mg/j de prednisone.ConclusionLa NORB peut être secondaire à différentes causes. Une enquête étiologique adaptée à chaque présentation clinique est nécessaire afin d’avoir un diagnostic précoce et précis et d’instaurer le traitement adéquat.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bani W, Said F, Zaghbi N, Ben Ghorbel I, Lamloum M, Ben Salem T, Khanfir M, Houman MH. Névrite optique rétrobulbaire dans un service de médecine interne. Rev Med Interne. 2018 Juin;39:A207-A207.
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Dernière date de mise à jour : 14/06/2018.


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