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Vascularite rétinienne : profil épidémiologique, étiologique et évolutif

Auteurs : Teyeb Z1, Daoud F1, Aydi Z1, Rachdi I1, Ben Dhaou B2, Boussema F1
Affiliations : 1Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie2Médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie
Date 2017 Juin, Vol 38, pp A161-A162Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2017.03.219
CA101
Résumé

IntroductionLa vascularité rétinienne (VR) est une inflammation de la paroi des vaisseaux rétiniens. Elle peut être isolée ou associée à une atteinte des autres composants de l’œil. Les étiologies sont diversifiées et multiples. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, étiologiques et évolutives des VR.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective, s’étalant sur une période de 5 ans (2013–2017), colligeant les patients hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpital Habib Thameur et présentant une VR. Le diagnostic de VR a été confirmé sur les données de l’angiographie rétinienne.RésultatsVingt-sept patients ont été inclus. L’âge moyen au diagnostic était de 42,5 ans avec des extrêmes d’âge entre (17–67) ans. Le sexe-ratio était de 2,8 homme/femme. La VR était unilatérale chez 13 patients. Un aspect de périphlébite était noté chez deux patients. Elle était occlusive chez un patient. Une uvéite était associée chez 18 patients. Il s’agissait d’une panuvéite (n = 10), d’une uvéite postérieure (n = 6), une uvéite intermédiaire (n = 2). Des nodules de Bouchut ont été objectivés chez un patient. Après un bilan étiologique exhaustif, les diagnostics retenus étaient : une maladie de Behçet (n = 11), une tuberculose (n = 8), une sarcoïdose (n = 3) et un syndrôme de Sjögren (n = 1). Une association tuberculose et sarcoïdose a été retenue chez un patient. La VR était idiopathique chez quatre patients. Une corticothérapie a été instaurée chez 25 patients. Elle était associée à un immunosuppresseur chez 16 patients On avait eu recours au cyclophosphamide (n = 4), à l’azathioprine (n = 11) et au méthotrexate (n = 3). L’évolution initiale était défavorable chez 3 patients suivis pour une maladie de Behçet ayant nécessité le changement de l’azathioprine vers les boli de cyclophosphamides. Cinq patients ont récidivé en rapport avec une maladie de Behçet et d’une VR idiopathique dans respectivement 3 et 2 patients. La mal observance thérapeutique était la cause principale de rechute. La première poussée de VR était compliquée d’emblée de séquelles chez 4 patients. Le suivi médian était de 14 mois.ConclusionDans notre série, la prédominance masculine reflète la fréquence de la maladie de Behçet. L’atteinte tuberculeuse reste fréquente dans un pays d’endémie. De plus, les récidives et les séquelles dès la première poussée prouvent la gravité de ce type d’atteinte.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Teyeb Z, Daoud F, Aydi Z, Rachdi I, Ben Dhaou B, Boussema F. Vascularite rétinienne : profil épidémiologique, étiologique et évolutif. Rev Med Interne. 2017 Juin;38:A161-A162.
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Dernière date de mise à jour : 07/06/2017.


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