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Hypogammaglobulinémie en médecine interne : quelle stratégie diagnostique ?

Auteurs : Fekih Y, Daoud F, Aydi Z, Rachdi I, Zoubeidi H, Ben Dhaou B, Boussema FDate 2017 Juin, Vol 38, pp A134-A134Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2017.03.170
CA052
Résumé

IntroductionLa découverte d’une hypogammaglobulinémie (HG) est rare, parfois fortuite, ne doit jamais être négligée et impose une enquête étiologique rigoureuse. Le but de notre travail était de proposer de faire une stratégie diagnostique étiologique.Patients et méthodesÉtude rétrospective colligeant les dossiers de patients ayant une HG. Elle est définie par un taux de gammaglobulines inférieur à 5 g/L confirmé sur deux prélèvements.RésultatsNous avons colligé 47 cas. Le sex-ratio était de 0,9 homme/femme. L’âge moyen était de 64,02. Une enquête pharmacovigilance était faite chez 11 % des malades. Une calcémie était demandée chez 70 % des cas et était élevée dans 9 % de ces cas. Une immunoélectrophorèse sanguine était faite chez 60 % cas. Elle était contributive dans 29 % de ces cas. L’immunoélectrophorèse urinaire pratiquée chez 52 % des patients révélait une sécrétion de chaîne monoclonale dans 25 % de ces cas. Un dosage de la béta-2 microglobuline était fait chez 26 % malades et était élevé chez 17 % de ces cas. La ponction sternale était faite chez 38 % des cas. Les causes motivant la ponction sternale était une cytopénie (94 % des cas), une hypercalcémie (16 % des cas), un syndrome tumoral dans 5 % des cas Elle montrait une infiltration plasmocytaire dans 39 % cas. Une FOGD à la recherche de causes digestives était faite dans 30 % des cas. Elle a réconforté le diagnostic dans 7 % de ces cas. Une exploration de l’immunité primaire était pratiquée chez deux malades confirmant l’existence d’un déficit commun variable. À la lumière de nos explorations, la cause de l’HG était retrouvée dans 64 % patients. Les étiologies étaient: une cause médicamenteuse (6 % des cas), un myélome multiple à chaînes légères (15 % des cas), digestives (6 % des cas), rénale (6 % des cas) et constitutionnelles (4 % des cas). Dans les autres cas, la cause de HG est resté méconnue.ConclusionNotre série illustre la nécessité de pratiquer un bilan exhaustif mais toujours orienté devant une HG en privilégiant les causes iatrogènes et néoplasiques mais sans omettre le déficit constitutionnel même à l’âge adulte.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Fekih Y, Daoud F, Aydi Z, Rachdi I, Zoubeidi H, Ben Dhaou B, Boussema F. Hypogammaglobulinémie en médecine interne : quelle stratégie diagnostique ?. Rev Med Interne. 2017 Juin;38:A134-A134.
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Dernière date de mise à jour : 07/06/2017.


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