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Neurosyphilis à propos de 4 cas

Auteurs : Fekih Y, Kort Y1, Abdelhedi H2, Khammassi N2, Cherif O2
Affiliations : 1Service de médecine interne, hôpital Razi, 31, cité les olympiades, appartement 469, 1003 Tunis, Tunisie2Service de médecine interne, hôpital Razi, La Mannouba, Tunis, Tunisie
Date 2016 Décembre, Vol 37, pp A217-A218Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2016.10.286
CA151
Résumé

IntroductionEnviron 5 à 10 % des syphilis non traitées sont responsables de neurosyphilis. Le diagnostic de la neurosyphilis reste problématique, étant donné que les formes typiques, notamment la paralysie généralisée et le Tabès sont devenu exceptionnel, qu’il existe une grande variabilité des symptômes neurologiques avec et que la sérologie syphilitique peut être négative avec les moyens de dosage actuel dans d’authentique syphilis tertiaire.Patients et méthodesNous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive regroupant 4 observations de patients avec une sérologie de la syphilis positive avec des manifestations neurologiques ou psychiatriques ayant été pris en charge au service de médecine interne de l’hôpital El Razi entre 2011 et 2015.RésultatsLe sexe ration était de 3 hommes pour une femme. L’âge moyen était de 56,4 ans. Parmi ces patients, deux d’entre eux ont consulté pour une symptomatologie neurologique : un syndrome démentiel du sujet jeune et une polyneuropathies périphériques des deux membres inférieurs avec un syndrome hypertension intracrânienne Les deux autres malade étaient suivi en psychiatrie pour trouble bipolaire et psychose. La sérologie syphilitique TPHA était positive chez tous les malades alors que la sérologie VDRL était positif chez seulement un malade. Un malade avait une coinfection au virus de l’hépatite c. Une ponction lombaire a été pratiqué chez deux malades. L’hyper-proteinorachie a été noté dans les deux cas. La sérologie syphilique dans le LCR pratiquée dans un cas était positive. Tous les malades ont été mis sous extencilline dont deux ont reçu un traitement antipsychotique avec une bonne évolution. Pour les deux malades présentant un syndrome démentiel, on a pas retrouvé au cours du suivie une amélioration du score MMSE.ConclusionLe diagnostic de la neurosyphilis reste difficile, mais doit être évoqué notamment en cas de syndrome démentiel avec des manifestations psycho-comportementales.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Fekih Y, Kort Y, Abdelhedi H, Khammassi N, Cherif O. Neurosyphilis à propos de 4 cas. Rev Med Interne. 2016 Déc;37:A217-A218.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 30/11/2016.


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