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Faut-il améliorer la conformité et la pertinence des ordonnances de sortie hospitalières ?

Auteurs : Devos M, Waththuhewa M1, Philippe L1, Boyot A1, Caraes N1, Bertoux C1, O’jeanson A1, Breteau A2, Monzat D2, Doucet J2
Affiliations : 1Médecine interne–gériatrie–thérapeutique, CHU, Saint-Julien, Rouen, France2Omedit de Haute Normandie, CHU de Rouen, Rouen, France
Date 2015 Décembre, Vol 36, pp A199-A200Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2015.10.207
CA195
Résumé

IntroductionDes mesures nationales (Ministère, Assurance maladie) portent actuellement sur la qualité des ordonnances de sortie notamment pour diminuer les accidents médicamenteux. L’OMEDIT régional (Observatoire du Médicament, des Dispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique) a été interrogé sur la non conformité des ordonnances de sortie d’hospitalisation sur le plan réglementaire. Nous avons donc mené une étude observationnelle prospective afin d’évaluer la conformité, mais aussi la pertinence, des ordonnances de sortie de services cliniques de médecine adulte de notre CHU.Patients et méthodesToutes les prescriptions de 13 services (12 de court séjour et 1 de soins de suite et de réadaptation) ont été analysées de mai à juin 2015. Une fiche d’évaluation était remplie pour chaque ordonnance de sortie rédigée, au plus tard le jour de la sortie du patient. Un tirage au sort a été effectué en cas de nombre important de sorties. Le questionnaire analysait la prescription sur les plans réglementaires et qualitatifs. Les questions de la partie réglementaire évaluaient les mentions obligatoires d’après l’article 13 de l’arrêté du 6 avril 2011. La deuxième partie du questionnaire concernait des critères qualitatifs et quantitatifs : lisibilité de la prescription, support adapté aux médicaments prescrits (médicaments stupéfiants sur une ordonnance sécurisée), durée totale de traitement, prescription compréhensible par le patient, médicaments prescrits en dénomination commune internationale (DCI) (décret du 14 novembre 2014), présence d’un médicament à réserve hospitalière ou réservé à un autre spécialiste. Ont été enregistrés : le nombre de lignes de médicaments prescrits, le dosage, la posologie, le rythme de prise et la voie d’administration ; le nombre de lignes non justifiées dans la zone affection longue durée (ALD) pour les ordonnances bizones. La recherche des interactions médicamenteuses a été faite à l’aide du Vidal Hoptimal ou du site Thériaque.org. La pertinence a été évaluée sur le nombre de lignes prescrites et justifiées, c’est-à-dire pour lesquelles nous retrouvions une indication dans le compte-rendu d’hospitalisation et/ou les antécédents.RésultatsSept cent quarante-huit ordonnances ont été enregistrées. Les résultats des items correctement renseignés sont les suivants sur le versant réglementaire : nom - prénom du patient : 100 % des cas ; date de naissance ou âge : 99,7 % ; nom du service : 100 % ; nom de l’établissement : 98,9 % ; nom du senior responsable (lorsqu’un interne avait rédigé la prescription) : 97,9 % ; nom du prescripteur : 94,7 % ; numéro de téléphone du prescripteur/service : 93,7 %. Sur le versant qualitatif : lisibilité : 100 % ; ordonnance compréhensible : 84,2 % ; support approprié : 97,6 % ; durée totale...

 Source : Elsevier-Masson
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Devos M, Waththuhewa M, Philippe L, Boyot A, Caraes N, Bertoux C, O’jeanson A, Breteau A, Monzat D, Doucet J. Faut-il améliorer la conformité et la pertinence des ordonnances de sortie hospitalières ?. Rev Med Interne. 2015 Déc;36:A199-A200.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 07/06/2016.


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