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Formes trompeuses de sarcoïdose

Auteurs : Chalhoub G, Malville F1
Affiliations : 1Service de chirurgie digestive, CHR Mercy, Ars Laquenexy, France
Date 2015 Décembre, Vol 36, pp A173-A174Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2015.10.158
CA146
Résumé

IntroductionLes présentations cliniques de la sarcoïdose sont polymorphes mimant ainsi de nombreuses maladies. Le diagnostic certain repose sur la biopsie ou la pièce opératoire de l’organe atteint. Nous vous rapportons 3 cas de localisations trompeuses et dont l’objectif est de déterminer l’évolution et les modalités thérapeutiques.Patients et méthodesPatient no 1 : patient de 31 ans vu en consultation en 2011, après avoir bénéficié d’une splénectomie devant une splénomégalie importante isolée suspecte d’un lymphome malgré un bilan et une biopsie osteomédullaire (BOM) négatifs hormis une splénomégalie hypermétabolique à la tomographie par émission de positons (TEPscan à FDG). Ce n’était qu’à la pièce opératoire que le diagnostic de sarcoïdose a été posé. L’examen clinique était strictement normal. La biologie, le dosage de l’enzyme de conversion (ECA), bilan inflammatoire et la calcémie étaient négatifs. Le suivi pulmonaire (radiographie pulmonaire, l’exploration fonctionnelle respiratoire avec transfert de CO–EFR/DLCO) restait normal à plusieurs reprises.Patient no 2 : patient de 35 ans, sans antécédent particulier, opéré en 2011 d’une cholécystite aiguë d’origine lithiasique associée à une angiocholite sans obstacle des voies biliaires. L’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire mettait en évidence des lésions de cholécystite chronique. L’examen des ganglions au niveau du collet vésiculaire était évocateur de sarcoïdose. Le patient était donc adressé en consultation de médecine interne. L’interrogatoire révélait un amaigrissement de 8 kg en 2 mois et une dyspnée stade II. L’ECA était élevée à 93 U/L et la calcémie était légèrement élevée. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien montrait plusieurs adénopathies médiastinales et des atteintes réticulo-nodulaires parenchymateuses du poumon droit, confirmées au TEP scan. L’EFR montrait une légère diminution de DLCO. Une corticothérapie était débutée à 1 mg/kg/jour. Évolution favorable sous cortisone (disparition de dyspnée, prise de poids et disparition des lésions pulmonaires et des adénopathies) permettant l’arrêt de cortisone après 1 an avec relais par hydroxychloroquine afin d’éviter les récidives.Patient no 3 : patiente de 53 ans aux antécédents de troubles bipolaires sévères traités par lithium, adressée en consultation en 2011 pour asthénie, des épisodes fébriles et une lymphopénie à 470/mm3. Biologie négative de même que le quantiféron TB, le bilan immunitaire et infectieux. Le TEP scan montrait un hypermétabolisme ganglionnaire diffus sus- et sous-diaphragmatique associé à des lésions hypermétaboliques parenchymateuses pulmonaires droites et ; d’autre part, une atteinte ostéomédullaire axiale de L1 et de l’os l’iliaque, bilatérale faisant craindre en premier lieu une pathologie lymphomateuse mais la BOM était ...

 Source : Elsevier-Masson
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Chalhoub G, Malville F. Formes trompeuses de sarcoïdose. Rev Med Interne. 2015 Déc;36:A173-A174.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 07/06/2016.


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