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Formes sévères de maladie de Horton sans syndrome inflammatoire biologique

Auteurs : Chalhoub G1
Affiliations : 1Service de médecine interne et polyvalente, CHR Mercy, Ars Laquenexy, France
Date 2015 Décembre, Vol 36, pp A161-A162Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2015.10.133
CA121
Résumé

IntroductionLa maladie de Horton dans sa forme classique est toujours associée à un syndrome inflammatoire biologique. Nous rapportons 2 cas de Horton très cortico-dépendant et dont la récidive alors qu’ils étaient sous cortisone à faible dose ou des doses intermédiaires, s’est manifesté sans le moindre syndrome inflammatoire biologique.Patients et méthodesPatient no 1 : en 2010, un patient de 86 aux antécédents de tuberculose à l’âge de 20 ans, glaucome traité et une hypertension artérielle (HTA) traitée, était adressé par le service des urgences pour équilibre tensionnel devant un pic hypertensif responsable des céphalées intenses. L’examen clinique révèle un très bon état général (BEG), des céphalées temporales droites (CTD) intenses, une sensibilité du scalp, abolition du pouls de l’artère temporale droite avec un amaigrissement récent. On notait une vitesse de sédimentation (VS) accélérée et une protéine C réactive (CRP) légèrement élevée sans point d’appel infectieux. Le bilan immunitaire était négatif. Le scanner cérébro-thoraco-abdominal était normal. L’examen ophtalmique ne montrait pas de de glaucome aigu ni de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA). L’équilibre tensionnel est obtenu rapidement mais les céphalées persistaient. Une corticothérapie a été initiée à une dose de 1 mg/kg/jour sous couverture de traitement anti-tuberculeux et au 4ejour, une biopsie de l’artère temporale (BAT) a été réalisée confirmant le diagnostic de maladie de Horton, la cortisone a été poursuivi au long cours à cause de récidive à la tentative d’arrêt après 2 ans.Patient no 2 : En 2011, patient de 78 ans aux antécédents d’HTA, avait présenté une NOIAA de l’œil gauche responsable de cécité gauche sans véritable bilan inflammatoire. On confirmait le Horton sur la BAT avec traitement par bolus de cortisone puis relais oral.RésultatsPatient no 1 : En 2014, alors que le patient était en très BEG, sous 5 mg de cortisone depuis 3 ans avec un bilan inflammatoire strictement négatif, était vu en consultation urgente devant la récidive des CTD avec irradiation oculaire en crises intermittentes sévères. Le holter tensionnel montrait quelques rares pics hypertensifs correspondant au rythme des céphalées, l’examen ophtalmique montrait une légère aggravation de son glaucome d’où l’augmentation des doses de collyre bêta-bloquant, mais sans signe de Horton. Le scanner cérébral, l’IRM cérébrale, le Doppler des troncs supra-aortique et le bilan biologique sont normaux. Une augmentation des doses de cortisone à 0,5 mg/kg/jour a eu lieu suivi d’une nouvelle BAT (au 5ejour) qui confirmait une forme fruste de maladie de Horton. Des bolus de cortisone débutés ayant amélioré rapidement les symptômes avec rela...

 Source : Elsevier-Masson
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Chalhoub G. Formes sévères de maladie de Horton sans syndrome inflammatoire biologique. Rev Med Interne. 2015 Déc;36:A161-A162.
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Dernière date de mise à jour : 07/06/2016.


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