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Fractures transversales du rachis ankylosé : une série de 17 cas

Auteurs : Glace B1, Dubost J-J1, Ristori J-M1, Irthum B2, Chazal J3, Soubrier M1
Affiliations : 1Service de rhumatologie, CHU Gabriel-Montpied, 58, rue Montalembert, 63000 Clermont-Ferrand, France2Service de neurochirurgie B, CHU Gabriel-Montpied, 63000 Clermont-Ferrand, France3Service de neurochirurgie A, CHU Gabriel-Montpied, 63000 Clermont-Ferrand, France
Date 2011 Mai, Vol 32, Num 5, pp 283-6Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2010.10.356
Article original
Résumé

ProposLes fractures transversales du rachis sont rares. Elles surviennent sur un rachis ankylosé et exposent à des complications neurologiques. Nous rapportons une série de 18 fractures survenues chez 17 patients présentant une spondylarthrite ankylosante (SPA). L’objectif de ce travail était de décrire les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de notre série et les comparer à la littérature.MéthodesÉtude rétrospective de 1975 à 2008 dans les services de neurochirurgie et de rhumatologie du CHU de Clermont-Ferrand.RésultatsDix-sept patients ont eu 18 fractures (une patiente a présenté deux fractures lombaires). Il s’agissait de 13 hommes et quatre femmes d’âge moyen 57,4 ± 17,2 ans. La SPA évoluait en moyenne depuis 21,3 ± 12 ans (5–40). Tous avaient un rachis ankylosé avec un aspect de colonne bambou. Les motifs d’hospitalisation étaient une évolutivité de la SPA (n = 10), une suspicion de fracture après un traumatisme (n = 8). Un traumatisme, le plus souvent mineur, était retrouvé chez 15 patients. Quatorze patients avaient des douleurs rachidiennes d’horaire mécanique et trois patients des douleurs d’horaire mixte. Des crises hyperalgiques à la mobilisation étaient présentes chez trois patients. Deux patients avaient un syndrome pyramidal. Le délai diagnostique moyen de la fracture était de 6,8 ± 8,4 semaines (0–22). La fracture était cervicale (n = 2), thoracique (n = 8) et lombaire (n = 8). Elle était transdiscale neuf fois et transcorporéale neuf fois. Les radiographies standard (n = 18) ont montré le trait de fracture neuf fois. Le scanner (n = 13) a toujours visualisé le trait de fracture. L’IRM (n = 6) a montré cinq fois le trait de fracture et une fois un hématome épidural. Onze patients ont eu un traitement orthopédique et six un traitement chirurgical. L’évolution a été favorable chez 16 patients. Une patiente paraplégique est décédée d’une embolie pulmonaire.ConclusionLes fractures transversales du rachis sont rares et doivent être évoquées devant des douleurs mécaniques du rachis après un traumatisme mineur chez un patient ayant un rachis ankylosé par une SPA. La normalité du bilan radiologique doit amener à poursuivre les explorations par la réalisation d’une IRM ou d’un scanner.

Mot-clés auteurs
Spondylarthrite ankylosante; Fracture; Rachis;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Glace B, Dubost J-J, Ristori J-M, Irthum B, Chazal J, Soubrier M. Fractures transversales du rachis ankylosé : une série de 17 cas. Rev Med Interne. 2011 Mai;32(5):283-6.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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