Se connecter
Rechercher

Hyper-immunoglobulinémie M et anticorps antiphosphatidyléthanolamine d'isotype IgM: étude clinicobiologique de 72 patients porteurs d'immunopathie

Auteurs : Grand B1, Serratrice J1, Hubert AM2, Volot F3, Pache X1, Swiader L1, Rossi P1, Disdier P1, Weiller PJ1
Affiliations : 1Service de médecine interne, hôpital de la Timone, CHU, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France2Laboratoire d'immunologie, hôpital de la Conception, 13385 Marseille cedex 5, France3Service d'information médicale, hôpital de la Timone, CHU, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France
Date 2000 Juillet 24, Vol 21, Num 7, pp 595-8Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0248-8663(00)80004-1
Article original
Résumé

Propos. - Les anticorps antiphosphatidyléthanolamine (aPE) sont des anticorps antiphospholipides neutres nouvellement décrits, présents dans le syndrome des antiphospholipides. L'isotype le plus fréquemment observé est l'IgM. Nous avons recherché un lien entre le taux des IgM sériques et la présence de ces autoanticorps. Méthodes. - Sur une durée de deux ans, nous avons suivi une population de 72 patients (66 femmes et six hommes) positifs pour les aPE d'isotype IgM. Soit ces patients étaient atteints d'une maladie auto-immune caractérisée, soit une exploration était en cours devant un tableau évocateur de maladie auto-immune, soit encore les patients présentaient des manifestations du syndrome des antiphospholipides. L'étude prenait en compte une population témoin de 72 patients (58 femmes et 14 hommes) d'âge et de terrain dysimmunitaire comparables. Chaque patient a eu un dosage des IgM sériques et l'hyper-lgM a été définie pour une valeur supérieure à 2,5 g/L. Le dosage des aPE d'isotype IgM a été fait par un test Elisa « maison ». Résultats. - La moitié des patients dont le test aPE était positif avaient une hyper-lgM sérique alors qu'aucun patient aPE-négatif n'avait d'hyper-IgM. Les IgM dosées étaient toutes polyclonales. Il existait de plus une corrélation positive (r = 0,57 ; p = 0,001) entre le taux des IgM sériques et les densités optiques obtenues en aPE-Elisa. Parmi les sujets aPE positifs, le fait d'avoir une hyper-lgM sérique n'influence pas le risque d'événements liés au syndrome des antiphospholipides (thromboses artérielles ou veineuses, fausses couches), ni la positivité des anticoagulant circulant, des anticorps anticardiolipine et anti-bêta-2-glycoprotéine 1. Conclusion. - La corrélation positive entre le taux d'IgM sériques et le dosage des aPE nous semble intéressante car elle suggère un lien entre l'activation lymphocytaire et la production d'autoanticorps, phénomène qui d'ailleurs n'est pas à restreindre aux aPE. Létude de la reconnaissance spécifique portée par les IgM pourra probablement nous éclairer sur les interactions entre les IgM et les phospholipides.

Mot-clés auteurs
Anticorps; Antiphospholipide syndrome; Homme; IgG; Phosphatidyléthanolamine; Quantification; Spécificité; Thrombocyte;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Grand B, Serratrice J, Hubert AM, Volot F, Pache X, Swiader L, Rossi P, Disdier P, Weiller PJ. Hyper-immunoglobulinémie M et anticorps antiphosphatidyléthanolamine d'isotype IgM: étude clinicobiologique de 72 patients porteurs d'immunopathie. Rev Med Interne. 2000 Jui 24;21(7):595-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.