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Narcolepsie

Auteurs : Billiard M, Dauvilliers YDate 2002, Vol 18, Num 2, pp 1-7Revue : EMC - PsychiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0246-1072(19)30080-X
Résumé

La narcolepsie est la plus anciennement décrite des hypersomnies. Sa prévalence est de 25 pour 100 000 environ. Elle débute entre la première enfance et l’âge de 50 ans, avec une nette prédilection pour la deuxième décennie. Elle est caractérisée par deux signes cardinaux, la somnolence diurne excessive culminant en des accès de sommeil irrésistibles et la cataplexie, et des signes auxiliaires, hallucinations hypnagogiques, paralysies du sommeil et sommeil de nuit perturbé.Son traitement est à la fois pharmacologique et comportemental. Il comprend trois aspects distincts: le traitement des accès de sommeil, celui de la cataplexie, des hallucinations hypnagogiques et des paralysies du sommeil, et celui du mauvais sommeil. La physiopathologie de la narcolepsie a beaucoup bénéficié d’un modèle animal naturel, le chien narcoleptique. Elle dépend d’un déséquilibre des systèmes cholinergiques et monoaminergiques. Pour sa pathogénie, elle dépend à la fois de facteurs génétiques et environnementaux. L’acquisition la plus remarquable de ces dernières années est l’identification du gène de la narcolepsie canine, le gène codant pour le récepteur 2 de l’hypocrétine.

Mot-clés auteurs
narcolepsie; cataplexie; endormissement en sommeil paradoxal; association à HLA DQA1*0102 DQB1*0602; récepteur 2 de l’hypocrétine.;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Billiard M, Dauvilliers Y. Narcolepsie. EMC - Psychiatrie. 2002;18(2):1-7.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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