Les hémorragies intracérébrales représentent environ 10 à 15 % des accidents vasculaires cérébraux dans les pays occidentaux et jusqu’à 40 % dans les pays asiatiques. Malgré une apparente stabilité de l’incidence ces dernières années, le profil des hémorragies a changé : on observe moins d’hémorragies profondes, mais on observe une augmentation des hémorragies lobaires. Les vasculopathies les plus fréquentes dans l’hémorragie cérébrale sont : l’atteinte des artères perforantes profondes et l’angiopathie amyloïde cérébrale Aβ sporadique. Malgré des avancées scientifiques dans la compréhension de la physiopathologie des hémorragies, la mortalité et le handicap fonctionnel restent très élevés. Les patients avec une hémorragie cérébrale nécessitent, comme pour les infarctus cérébraux, une prise en charge médicale en urgence au sein d’une unité neurovasculaire. La prévention des hémorragies cérébrales repose principalement sur la maîtrise des facteurs de risque vasculaire, en particulier de l’hypertension artérielle.