L'hypotension intracrânienne spontanée est une cause rare de céphalée secondaire due à une hypovolémie du liquide cérébrospinal, survenant en l'absence de brèche durale connue. L'association d'une présentation clinique simple, d'une céphalée orthostatique et d'une imagerie par résonance magnétique caractéristique a permis ces dernières années d'en faire plus facilement et beaucoup plus fréquemment le diagnostic. La sémiologie jusqu'alors rigoureusement stéréotypée s'enrichit d'année en année de formes atypiques trompeuses. En revanche l'attitude thérapeutique, qui repose sur l'emploi du « blood-patch » épidural, commence à être mieux codifiée.