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Otite moyenne chronique non cholestéatomateuse : physiopathologie et formes cliniques

Auteurs : Billon-Galland L1, Hermann R1, Coudert A2, Truy E1
Affiliations : 1Service d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervicofaciale, Hôpital Edouard-Herriot, CHU de Lyon, 5, place d’Arsonval, 69003 Lyon, France2Inserm, U1028 CNRS, UMR5292, Centre de recherches en neurosciences de Lyon, Lyon, France
Date 2021 Septembre, Vol 36, Num 4, pp 1-16Revue : EMC - Oto-rhino-laryngologieDOI : 10.1016/S0246-0351(21)58455-4
Oreille moyenne
Résumé

L’otite moyenne chronique (OMC) se définit de façon assez simple comme un processus inflammatoire atteignant la muqueuse des cavités de l’oreille moyenne de façon prolongée (au-delà de 3 mois). La pathogénie des OMC n’est pas complètement connue. Sont donnés ici des rappels fondamentaux d’embryologie (rôle du mésenchyme), d’anatomie (compartimentation et ventilation des cavités de l’oreille moyenne), d’histologie (constituants de la membrane tympanique, caractéristiques de l’épiderme du conduit auditif externe [CAE] et fonctionnement de la muqueuse de l’oreille moyenne), de physiologie (fonctionnement tubaire, diffusion transmuqueuse des gaz et impact sur la régulation pressionnelle, rôle de la clairance mucociliaire), la physiopathologie pouvant expliquer l’installation et la pérennisation d’un processus otitique chronique. Ce terme générique d’« otite moyenne chronique » regroupe des entités cliniques distinctes, plus ou moins évolutives, détaillées dans la seconde partie : otite séromuqueuse (OSM), otite muqueuse ouverte, otite atélectasique, otite fibroadhésive (OFA), atélectasies excentrées localisées, dites « poches de rétraction (PR) ». À côté de ces formes évolutives, dont le risque ultime reste l’évolution vers une otite cholestéatomateuse, sont distinguées d’autres lésions otoscopiques qui, constatées isolément, n’en constituent que des séquelles. Il s’agit là des perforations tympaniques non marginales, des membranes tympaniques pellucides et des ostéolyses ossiculaires, souvent secondaires à une otite muqueuse ouverte. La tympanosclérose, enfin, est un phénomène cicatriciel lentement évolutif marqué par l’apparition de dépôts hyalins et calcaires au sein de la membrane tympanique de manière isolée (« myringosclérose ») et/ou de la caisse du tympan, qui peut exister isolément ou accompagner une autre forme d’otite chronique.

Mot-clés auteurs
Otite moyenne chronique; Otite séromuqueuse; Perforation de tympan; Tympanosclérose; Otite adhésive; Otite fibroadhésive; Atélectasie tympanique; Poche de rétraction tympanique; Cholestéatome;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Billon-Galland L, Hermann R, Coudert A, Truy E. Otite moyenne chronique non cholestéatomateuse : physiopathologie et formes cliniques. EMC - Oto-rhino-laryngologie. 2021 Sep;36(4):1-16.
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Dernière date de mise à jour : 30/09/2021.


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