Se connecter
Rechercher

Barrières hémato-oculaires. Physiologie

Auteurs : Patte M1, Sillaire I1, Pauchard E1, Coulangeon LM1, Kantelip B2, Bacin F
Affiliations : 1CHU Clermont-Ferrand, service d'ophtalmologie, hôpital G.-Montpied, F-63003 Clermont-Ferrand, France2CHU Besançon, service d'anatomie et cytologie pathologique, hôpital J.-Minjoz, F25030 Besançon, France
Date 2006, Vol 3, Num 4, pp 1-12Revue : EMC - OphtalmologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0246-0343(06)44161-7
Résumé

Les barrières hémato-oculaires comprennent la barrière hématoaqueuse et la barrière hématorétinienne. Leur siège anatomique est situé dans les cellules endothéliales des capillaires de l'iris et de la rétine, ainsi que dans les cellules épithéliales claires du corps ciliaire, les cellules épithéliales postérieures de l'iris et les cellules de l'épithélium pigmenté de la rétine. La microscopie électronique a isolé les jonctions intercellulaires serrées (zonula occludens) comme les composantes les plus importantes de ces barrières. Elles empêchent les substances extracellulaires de circuler entre les cellules et les obligent à traverser la membrane cytoplasmique selon des mécanismes actifs et passifs très sélectifs. La biologie moléculaire a montré que les jonctions serrées étaient composées de protéines dont les plus importantes sont les occludines dont la teneur est proportionnelle aux propriétés de perméabilité cellulaire. La régulation des jonctions serrées est régie par de nombreuses molécules au premier rang desquelles se trouvent les facteurs de croissance comme levascular endothelium growth factor(VEGF). La barrière hématoaqueuse est un système de régulation du débit et de la composition de l'humeur aqueuse. Elle a une importante fonction d'épuration. La barrière hématorétinienne sert à la protection et à l'homéostasie de la rétine et du vitré. Les barrières hémato-oculaires s'opposent à la pénétration des médicaments à l'intérieur du globe et par ailleurs leur dysfonctionnement est à l'origine de nombreuses maladies cécitantes. Elles peuvent être étudiées grâce à des marqueurs biologiques au premier rang desquels la fluorescéine comme dans l'angiographie fluorescéinique ou la fluorométrie. Le « laser flare cell meter » permet une étude rapide et plus aisée de la barrière hématoaqueuse et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) est peut-être une méthode d'avenir.

Mot-clés auteurs
Barrière hématoaqueuse; Barrière hématorétinienne; Jonctions serrées; Fluorescéine; Fluorométrie; IRM;
 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
   Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Patte M, Sillaire I, Pauchard E, Coulangeon LM, Kantelip B, Bacin F. Barrières hémato-oculaires. Physiologie. EMC - Ophtalmologie. 2006;3(4):1-12.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 13/10/2019.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.