L’incidence des grossesses extra-utérines (GEU) est estimée à 2 % de toutes les grossesses. La trompe et particulièrement l’ampoule en sont les localisations les plus fréquentes. Les facteurs de risque principaux sont tous maternels, à savoir l’antécédent de GEU, le tabagisme, l’infection génitale, le dispositif intra-utérin, l’âge supérieur à 35 ans, les microprogestatifs et l’infertilité. L’utilisation combinée du dosage sérique debeta human chorionic gonadotropin(βhCG) et de l’échographie endovaginale a permis d’améliorer le diagnostic précoce. Le concept de degré d’activité de la GEU est utilisé afin d’améliorer la stratégie thérapeutique en proposant l’abstention thérapeutique aux GEU très peu actives (βhCG < 1500 UI/l), le traitement par méthotrexate aux GEU peu actives (βhCG < 5000 UI/l) et en réservant le traitement chirurgical par salpingotomie ou salpingectomie aux GEU actives. Aucune différence significative n’est retrouvée sur la fertilité ultérieure indépendamment de l’option thérapeutique choisie.