Se connecter
Rechercher

Gestion du risque hémorragique

Auteurs : Amici J-M1
Affiliations : 1Service de dermatologie, Hôpital Saint-André, 1, rue Jean-Burguet, 33000 Bordeaux, France
Date 2018 Juin, Vol 13, Num 2, pp 1-8Revue : EMC - DermatologieType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0246-0319(18)61621-8
Thérapeutique
Résumé

La chirurgie cutanée oncologique constitue selon les recommandations de bonne pratique le traitement de première intention des tumeurs cutanées malignes ou suspectes de l’être. Cette prise en charge chirurgicale est majoritairement réalisée en cabinet de ville sous anesthésie locale, mais également en établissement de santé en soins externes, en ambulatoire et parfois en hospitalisation de jour. Le risque hémorragique constitue la complication la plus fréquente de cette chirurgie qui s’adresse majoritairement à des sujets âgés. Le vieillissement de la population est en effet corrélé à une incidence de tumeurs cutanées élevée, mais aussi à une prévalence accrue des maladies cardiovasculaires justifiant un traitement antiagrégant plaquettaire ou anticoagulant, en prévention primaire ou secondaire. Un opéré sur trois absorbe un traitement anticoagulant. Les recommandations concernant la gestion de ces traitements sont toutes formellement en faveur de la poursuite de ces médications en cas de chirurgie cutanée à risque faible, ce qui constitue la très grande majorité des cas, avec quelques nuances en cas de procédure à risque hémorragique identifié. Elles ne sont malheureusement pas suivies dans plus de la moitié des cas. La maîtrise du risque hémorragique débute en préopératoire par l’évaluation du patient, de la localisation de la lésion, de la nature de la réparation et des traitements anticoagulants qu’il prend. Lors de la phase opératoire proprement dite, l’opérateur doit maîtriser l’ensemble des techniques d’électrocoagulation mono- ou bipolaire, savoir procéder à une ligature artériolaire si nécessaire, et réaliser un pansement particulier avec des vertus hémostatiques ou compressives. La nécessité de mettre en place un drainage est rare. Enfin, le suivi et la continuité des soins doivent être organisés.

Mot-clés auteurs
Risque hémorragique; Anticoagulants; Chirurgie dermatologique; Saignement;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Amici J-M. Gestion du risque hémorragique. EMC - Dermatologie. 2018 Juin;13(2):1-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 17/10/2019.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.