Le succès des immunothérapies, en particulier des inhibiteurs de PD-1, a considérablement modifié la prise en charge et le pronostic des mélanomes à un stade avancé. L’expression de PD-L1 en immunohistochimie ne s’est pas avéré constituer un biomarqueur prédictif d’intérêt clinique suffisant pour le bénéfice de ces traitements en monothérapie dans cette indication, en raison de l’existence d’un bénéfice clinique dans les groupes de patients négatifs pour ce marqueur. Son utilisation pour la sélection des patients en vue d’un traitement combinant anti-PD-1 et anti-CTLA-4 est en évaluation. D’autres biomarqueurs tissulaires, en particulier visant à évaluer l’infiltration immunitaire intra-tumorale et la charge mutationnelle et néoantigénique, paraissent prometteurs pour identifier les principaux mécanismes de sensibilité aux anti-PD-1 et orienter la stratégie thérapeutique dans ces tumeurs.