L’hyperactivité vésicale (HAV) ouoveractive bladderchez les Anglo-saxons est caractérisée par une urgenturie avec ou sans incontinence urinaire associée à une pollakiurie diurne > 8 épisodes et une nycturie > 1 épisode. Elle touche 27 % des hommes et 43 % des femmes âgées de plus 40 ans et concerne à peu près 17 % de la population aux États-Unis. Cette prévalence augmente avec l’âge (4,8 % chez la femme de moins de 25 ans et 30,9 % chez la femme de plus de 65 ans). Les anticholinergiques constituent la pierre angulaire dans le traitement de l’HAV. Malheureusement, ils sont associés à un nombre élevé d’effets secondaires et un taux élevé d’abandon du traitement. Les recherches actuelles tentent de réduire les effets secondaires avec des formes à libération prolongée, changement des voies d’administration ou l’usage de nouveaux agents avec une meilleure sélectivité et spécificité. L’objectif de ce travail est de revoir la physiopathologie de cette affection et sa prise en charge.
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Qarro A, Asseban M, Bazine K, Najoui M, Samir J, Ouhbi Y, Beddouch A, Lezrek M, Alami M. Hyperactivité vésicale : physiopathologie et prise en charge. Journal de réadaptation médicale. 2014 Mar 18;34(1):23-34.
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