À la fin duxixe siècle, certains promoteurs, médecins, chirurgiens, praticiens des hôpitaux de la ville investissent dans l’utilisation thérapeutique des agents physiques : air, eau, électricité, des massages et des exercices de gymnastique. Le 5 janvier 1900, une nouvelle société médicale est créé, à Paris, la Société de physiothérapie (SDK). La société vise à « regrouper les médecins traitants de gymnastique médicale et de massage, de recueillir les observations et les expériences relatives à cette branche de la médecine mais aussi à examiner et étudier les questions relatives à cette spécialité éthiques et professionnelles. Le président d’honneur est assurée par le professeur Jules-Étienne Marey, président de l’Académie de médecine de la même année, un membre de l’institut, professeur au Collège de France. L’objectif est de « mettre le monde des pratiques médicales utilisées empiriques et de les faire passer dans la science ». Les efforts visant à identifier des altérations fonctionnelles autour d’une approche cohérente thérapeutique se poursuivra, mais avec difficulté, souvent en contradiction entre l’empirisme et de la vision humaniste de la personne : « Nous devons abandonner l’idée d’attaquer la maladie pour guérir les malades ». Le Pr F. Raymond, le successeur de Charcot à 1896, propose la définition suivante de la réhabilitation : « gymnastique rationnelle visant à rétablir des relations normales entre la perception consciente et la volonté. » Ce sera la base de la réadaptation médicale.