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Handicap et sport de compétition : étude sur 210 personnes handicapées sportifs libanais

Auteurs : Ghoussoub K, Fakhoury O1, El Hage A2, El Horr F3, Sayegh Ghoussoub M3, Sleilati G1
Affiliations : 1Service de médecine physique, CHU Hôtel-Dieu de France, rue Alfred-Naccache, Achrafieh, Beyrouth, Liban2Collège du Liban pour handicapés, Beit Chabab, Liban3Université Libanaise, Beyrouth, Liban
Date 2008, Vol 28, Num 3, pp 102-109Revue : Journal de réadaptation médicaleDOI : 10.1016/j.jmr.2008.06.012
Sport et handicap
Résumé

IntroductionLe but de l’étude est de recenser les handicapés sportifs au Liban, de dresser un état de lieu des conditions dans lesquelles se déroule leur activité sportive en collaboration avec Handisport Liban et de comparer les résultats à la littérature.Matériel et méthodesÉtude descriptive transversale sur les handicapés sportifs libanais qui pratiquent un sport de compétition, à l’aide d’un questionnaire de 39 items étudiant les caractères démographiques, les caractéristiques du handicap, la préparation et la pratique sportive. Le traitement de l’information a été effectué à l’aide du logiciel SPSSv13.0.RésultatsPour 210 réponses, âge moyen 17 ans (12–51 ans), prédominance masculine (74 %). Niveau d’éducation : 63 % scolarisés, 8,6 % analphabètes. Le handicap est moteur 29,5 %, sensoriel 40 % ou mental 30,5 %. Dans 61 %, il est congénital. Il n’y a aucune prise en charge sportive en centre de réadaptation. Les sports pratiqués sont les neuf disciplines olympiques, notamment le basket-ball, le football et l’athlétisme. Quatre-vingt pour cent des handicapés adhèrent à un club sportif handisport. L’évaluation médicale est souvent faite par le généraliste (55,5 %), jamais par le médecin physique. Le certificat médical est délivré dans 52 % des cas. La classification (82 % sport en station debout et 19 % en fauteuil roulant) est toujours faite par un éducateur physique. Les accidents des pratiques sportives survenus au cours des six derniers mois sont fréquents (29 %), mais peuvent être empêchés. Vingt-huit pour cent sont sensibilisés au dopage, 27,3 % participent aux compétitions sportives internationales.ConclusionLa plupart des handicapés sportifs sont scolarisés. Les adultes font moins de sport de compétition que les scolaires. La pratique du sport se fait dans des conditions désavantageuses. L’évaluation est incomplète ou absente. Il serait impératif d’assurer une prise en charge multidisciplinaire et de faire appliquer la législation relative aux conditions de leur pratique sportive.

Mot-clés auteurs
Handisport; Handicap; Compétition;
 Source : Elsevier-Masson
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Ghoussoub K, Fakhoury O, El Hage A, El Horr F, Sayegh Ghoussoub M, Sleilati G. Handicap et sport de compétition : étude sur 210 personnes handicapées sportifs libanais. Journal de réadaptation médicale. 2008;28(3):102-109.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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