La neuromodulation vésicale trouve ses premières applications en France en 1996. Soixante-dix pour cent des patients retrouvent une fonction urinaire satisfaisante. Ce traitement est indiqué chez les malades présentant une hyperactivité vésicale ou une rétention urinaire idiopathique. Après la pose percutanée de l’électrode dans un premier temps, le stimulateur est implanté au-dessus de la fesse et permet un répit de deux à cinq ans avant une réintervention. Cette technique dont le fonctionnement physiologique reste inexpliqué à ce jour offre des perspectives d’amélioration de recharge transcutanée de la pile, réduisant ainsi les interventions.