C’est à travers Florian, adolescent de 14 ans placé en foyer d’hébergement, que le lien à l’autre et, donc, à soi est interrogé, notamment pour comprendre les processus à l’œuvre à ce moment-là et lorsque ce lien est fragile, voire éprouvé dans une certaine discontinuité. En éclairant leur propos par certains concepts théoriques, les auteurs mettent en débat, à partir de cette clinique, la question du temps et de la temporalité avec la problématique de cet adolescent à l’enfance meurtrie. C’est aussi à partir de cette rencontre qu’est soulignée l’importance de la relation thérapeutique qui rend possible le tissage de ce lien, favorisant alors le maintien dans une certaine continuité d’existence.