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618 Résection conjonctivo-müllerienne : indications et résultats

Auteurs : Samet Tran I, Grue V1, Brugniart C1, Valle D1, Francerie V1, Arndt C1, Ducasse A1
Affiliations : 1Reims
Date 2009, Vol 32, pp 1S185-1S185Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73742-8
Résumé

IntroductionLes auteurs rapportent les différents cas de résection conjonctivo-mullerienne réalisés entre 2000 et 2007 dans notre service.Matériels et Méthodes26 patients ont bénéficié d’une chirurgie de résection conjonctivo-mullerienne sur un total de 155 patients opérés de ptôsis. On note une nette prédominance de sujets de sexe féminin, puisqu’il y avait 20 femmes pour 6 hommes. La patiente la plus jeune avait 13 ans, la patiente la plus âgée avait 81 ans. La moyenne d’âge est de 53,3 ans chez les hommes et de 56,45 ans chez les femmes. La chirurgie a été réalisée du côté droit dans 13 cas soit 50 % des cas, du côté gauche dans 8 cas et elle a été bilatérale dans 5 cas. La résection était en général de 8 mm, elle a été dans un cas de seulement 5 mm et dans un cas de 10 mm. Une chirurgie cutanée était associée sur 10 paupières avec blépharoplastie dans le même temps. Chez un patient, une blépharoplastie bilatérale était réalisée associée à une résection d’un seul côté. Les critères préopératoires sont toujours les mêmes : ptôsis mineur, inférieur à 3 mm ayant une réponse positive à l’Épinéphrine, souvent dans le cadre d’un syndrome de Claude Bernard Horner. Les résultats chirurgicaux sont satisfaisants avec toutefois trois insuffisances de résultat ayant nécessité une reprise chirurgicale avec plicature du muscle releveur de la paupière supérieure.DiscussionL’indication d’une chirurgie conjonctivo-mullerienne est bien codifiée. Elle s’adresse aux petits ptôsis, inférieurs à 3 mm ayant une bonne fonction du releveur, un test à l’Épinéphrine positif. Dans nos mains, cette technique de résection, en général de 8 mm, donne de bons résultats sous anesthésie locale potentialisée, à condition de bien respecter ces critères. Cette indication reste toutefois minoritaire par rapport à l’ensemble des ptôsis ; la résection du muscle releveur étant plus fréquemment réalisée de même que la chirurgie de l’aponévrose et même la suspension frontale chez l’enfant.ConclusionIl faut savoir poser l’indication d’une résection conjonctivo-mullerienne devant un ptôsis et utiliser cette technique qui, lorsqu’elle est réalisable, donne d’excellents résultats.

 Source : Elsevier-Masson
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Samet Tran I, Grue V, Brugniart C, Valle D, Francerie V, Arndt C, Ducasse A. 618 Résection conjonctivo-müllerienne : indications et résultats. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S185-1S185.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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