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560 Endophtalmie aiguë après injection intravitréenne bilatérale et concomitante de ranibizumab : à propos d’un cas

Auteurs : Dumas Stoeckel S, Cornut PL1, Nguyen AM1, Burillon C1, Denis PH1
Affiliations : 1Lyon
Date 2009, Vol 32, pp 1S170-1S170Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73684-8
Résumé

IntroductionLes injections intravitréennes d’anti VEGF constituent un réel progrès dans la prise en charge de la DMLA exsudative. Parallèlement les contraintes liées à ce mode de traitement sont importantes : injections répétées, suivi rapproché, coût élevé. Lorsque la maladie atteint les deux yeux, il ne faut jamais oublier que la principale complication de l’injection intravitréenne reste l’endophtalmie.Objectifs et MéthodesNous rapportons le cas clinique d’un patient de 68 ans porteur d’une DMLA exsudative bilatérale. L’œil gauche avait déjà subi 2 traitements par photothérapie dynamique en 2007 puis le patient avait bénéficié de 3 injections intravitréennes bilatérales et concomitantes de ranibizumab pour décompensation néovasculaire de l’œil droit début 2008.ObservationLors de la dernière injection, l’acuité visuelle du patient était de 8/10P2 à droite et 1/10 P14 à gauche. Comme lors de chaque injection : l’œil droit était injecté en premier, l’œil gauche bénéficiant du reste du flacon. Les suites ont alors été marquées par une endophtalmie aiguë de l’œil droit avec acuité visuelle limitée à 1/200een raison d’une inflammation intra-oculaire majeure. Le patient a alors bénéficié de 2 injections intra vitréennes d’antibiotiques puis d’une vitrectomie.DiscussionL’incidence de l’endophtalmie après injection intravitréenne d’anti VEGF a été évaluée dans plusieurs études. Celles portant sur le ranibizumab rapportent un taux d’endophtalmie de 0,06 % et 0,1 %. Dans l’étude VISION, l’incidence de l’endophtalmie après injections de pegaptanib est passée de 0,18 % à 0,04 % après renforcement des règles d’asepsie-antisepsie. Le respect de règles de bonne pratique édictées par l’AFSSAPS permet de limiter au maximum le risque infectieux. Il convient en particulier de n’injecter qu’un seul œil à la fois avec un seul flacon nominatif à usage unique.ConclusionLes injections intravitréennes d’anti VEGF demeurent un traitement chirurgical invasif et leurs indications doivent être pesées avec le patient. Il s’agit d’un geste à risque septique et il convient d’optimiser les règles d’aseptie-antiseptie dans le respect des règles de bonne pratique.

 Source : Elsevier-Masson
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Dumas Stoeckel S, Cornut PL, Nguyen AM, Burillon C, Denis PH. 560 Endophtalmie aiguë après injection intravitréenne bilatérale et concomitante de ranibizumab : à propos d’un cas. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S170-1S170.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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