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516 Étude rétrospective des kératomycoses diagnostiquées dans un centre d’ophtalmologie entre janvier 2001 et octobre 2008

Auteurs : Gaujoux T, Touzeau O1, Gavrilov JC1, Costentini E1, Borderie VM1, Laroche L1
Affiliations : 1Paris
Date 2009, Vol 32, pp 1S158-1S158Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73640-X
Résumé

IntroductionAnalyser tous les cas de kératomycoses suivis et traités dans un même centre pour établir le type des agents pathogènes, les facteurs de risques ainsi que l’évolution clinique sous traitement.Matériels et MéthodesÉtude rétrospective incluant les patients ayant consulté ou ayant été hospitalisés dans un même centre d’ophtalmologie pour kératite fongique. La période évaluée s’étendait de janvier 2001 à octobre 2008. Le diagnostic de kératomycose a été retenu sur des arguments cliniques (présence d’un abcès cornéen d’allure fongique) et microbiologiques (isolement d’un champignon par les examens de laboratoire).RésultatsNous avons observé 29 cas de kératites fongiques. Vingt-quatre patients ont été hospitalisés pour une durée moyenne de 18,2 jours. Tous les patients hospitalisés ont reçu une bithérapie antifongique locale. Les traitements collyres comportaient le plus souvent de l’amphotéricine B, de la natamycine, de la caspofongine ou du voriconazole. Une monothérapie par voie générale était associée (vfend, itraconazole, ou triflucan). Les champignons filamenteux sont majoritairement retrouvés (69 %) :Fusarium(62 %) suivis par les levures (31 %) telles que lesCandida albicans. Treize patients ont conservé une cicatrice stromale, le recours à la chirurgie a été nécessaire dans 34,5 % des cas (1 éviscération, 1 énucléation, 8 greffes transfixiantes, 1 greffe lamellaire antérieure profonde, 3 greffes bouchon, 4 greffes de membranes amniotiques et une tarsorraphie). Les facteurs de risque identifiés étaient le port de lentilles de contact (51,7 %) avec l’utilisation de solution d’entretien multifonction Renu Moisture LOC (20,5 %), un traumatisme ou un corps étranger cornéen (10,3 %), une kératoplastie transfixiante (3,4 %), une autre pathologie cornéenne (20,6 %), aucune cause retrouvée (13,8 %).DiscussionLes champignons infectent le plus souvent les porteurs de lentilles de contact puis des cornées traumatisées ou pathologiques. L’utilisation de Renu Moisture LOC augmenterait le risque de kératites àFusarium.ConclusionLes kératomycoses ont un diagnostic souvent tardif et un pronostic sombre.

 Source : Elsevier-Masson
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Gaujoux T, Touzeau O, Gavrilov JC, Costentini E, Borderie VM, Laroche L. 516 Étude rétrospective des kératomycoses diagnostiquées dans un centre d’ophtalmologie entre janvier 2001 et octobre 2008. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S158-1S158.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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