ObjectifÉvaluer l’effet protecteur de la Superoxyde dismutase (SOD) orale en prévention secondaire sur le pourcentage de bi-latéralisation de DMLA néovasculaire après un an de traitement.Matériels et MéthodesÉtude pilote prospective randomisée en double aveugle. Quarante-sept patients présentant une DMLA néovasculaire unilatérale et une acuité visuelle de l’œil sain > 5/10, ont expérimenté un traitement par SOD orale – Glisodine®(groupe b) versus placébo (groupe a) durant un an. Suivi clinique et angiographique trimestriel. La cotation de la maculopathie s’est faite selon l’échelle simplifiée d’AREDS.RésultatsÀ deux ans : 22 patients placebo (groupe a) et 20 patients traités par Glisodine®(groupe b) sans différence significative de distribution initiale du score AREDS. 28 % de patients du groupe a versus 32 % de patients du groupe b ont présenté une néo-vascularisation sur le deuxième œil. Le score AREDS des deux groupes s’aggrave de façon significative. Le score du groupe traité s’aggrave plus que celui du groupe placebo.DiscussionL’inefficacité de la SOD peut être expliquée soit par un manque de puissance statistique dû au faible échantillon des patients soit par un emballement de la chaine anti-oxydante, nécessitant d’autres enzymes pour détoxifier définitivement les radicaux libres.ConclusionLa SOD paraît inefficace dans la prévention secondaire de la DMLA.
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Hera R, Puech C, Mauget-Faysse M, Leverve X, Chiquet C, Romanet JP. 448 La Superoxyde Dismutase dans le traitement antioxydantt de la DMLA. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S140-1S140.
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