ObjectifÉvaluer la tolérance et l’efficacité d’une procédure de traitement des néo-vascularisations iriennes post-OVCR par PPR en séance unique associée à une injection intravitréenne d’anti-VEGF.Matériels et MéthodesLes dossiers de 5 patients consécutifs (1 glaucome néo-vasculaire-GNV-, 3 néo-vascularisations de l’angle irido-cornéen et 1 rubéose irienne isolée) traités par PPR en séance unique au laser Pascal^®(6 000 à 10 000 impacts) associé à une IVT de Bevacizumab faite dans les 48 heures ont été analysés. Un groupe contrôle a été constitué par 11 patients (3 GNV, 6 néo-vascularisations de l’angle et 2 rubéoses iriennes) ayant été traité par PPR en plusieurs séances, avec ou sans Bevacizumab, par les mêmes auteurs.RésultatsLa PPR en une séance a pu être réalisée chez 4 des 5 patients. Un patient n’a pas toléré la séance et sa PPR a du être complétée en 4 séances. Aucun effet indésirable lié au laser n’a été constaté. Au 30^ejour les néovaisseaux avaient disparu dans tous les cas. Le GNV a nécessité un complément de traitement médical local. Dans le groupe contrôle, 2 cas de GNV ont présenté des hypertonies mal contrôlées par traitement médical, 2 néo-vascularisations de l’angle ont persisté. Un complément de traitement chirurgical a été nécessaire dans 3 cas.DiscussionLa PPR en une séance unique parait bien tolérée dans notre série, sans effet indésirable, en particulier pas de décollement séreux rétinien.ConclusionDans notre petite série, la PPR en une séance associée à une injection d’anti-VEGF en semi-urgence a été bien toléré et au moins aussi efficace que le traitement fractionné en prévention du GNV compliquant une OVCR. Une étude randomisée paraît justifiée au regard de ces résultats.