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256 Dépistage aberrométrique du kératocône

Auteurs : Touboul D, Merceron G1, Didier T1, Diarrassouba MA1, Gallois A1, Garra C1, Colin J1
Affiliations : 1Bordeaux
Date 2009, Vol 32, pp 1S87-1S88Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73383-2
Résumé

IntroductionEn chirurgie réfractive, le dépistage des formes frustes de kératocône est un point capital. Il repose classiquement sur la topographie et la pachymétrie cornéenne. Cette étude vise à déterminer si l’aberrométrie est au moins aussi efficace que les précédents examens pour le dépistage des formes frustes de kératocône à partir de la simple mesure des aberrations optiques d’ordre supérieur (AOS).Matériels et MéthodesNous avons comparé les valeurs des AOS oculaires de 77 yeux délivrées par l’aberromètre L80 (Luneau). Ces yeux étaient répartis en 4 groupes d’âges moyens comparables (27,8 ans). L’aberromètre permettait de différencier les AOS cornéennes (AOS C) des AOS totales (AOS T) grâce à une topographie spéculaire couplée en mode coaxial. Seules les AOS d’ordres 3 et 4 ont été considérées. Les pupilles ont été mesurées à 5 mm d’ouverture. Chaque patient avait bénéficié d’un interrogatoire, d’une biomicroscopie, d’un Ocular Response Analyzer et d’une topographie ORBSCAN II avant d’être inclus dans un des groupes suivants : (0) – Normaux n = 12 ; (1)-KC Suspect n = 10 ; (2)- formes frustes de kératocône n = 31 ; (3)-KC stade 1 n = 24.RésultatsPour toutes les variables relatives à l’aberrométrie, excepté Tétrafoil C et Astigmatisme secondaire C, les moyennes étaient significativement différentes selon les stades du KC. Cependant, en comparant les moyennes entre les groupes pris deux à deux, les résultats montrent que pour la plupart des variables, le groupe 3 se différencie des groupes 0 et 1. Le groupe 2 ne se différencie du groupe 0 que pour une seule variable (Tétrafoil T). Aucune variable ne présente de différence entre les groupes 0 et 1 et seule la variable (Aberration sphérique C) différencie les groupes 2 et 3.DiscussionL’analyse des AOS C n’est pas plus contributive que celle des AOS T pour dépister les formes frustes de kératocône, le renfort de l’examen détaillé de la topographie reste nécessaire. L’analyse d’un effectif plus grand et la mesure de pupilles plus larges pourraient améliorer la sensibilité et la spécificité du dépistage aberrométrique du KC.ConclusionD’après ces résultats préliminaires, l’aberrométrie semble capable d’identifier les stades de sévérité de KC avérés, mais n’est pas nettement capable de dépister les formes frustes de kératocône en considérant une pupille de 5 mm.

 Source : Elsevier-Masson
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Touboul D, Merceron G, Didier T, Diarrassouba MA, Gallois A, Garra C, Colin J. 256 Dépistage aberrométrique du kératocône. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S87-1S88.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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