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156 Quelle approche adopter pour réduire la prévalence des principales causes de cécité et de basse vision en zone rurale au Togo ?

Auteurs : Ayena KD, Banla M1, Amedome KM1, Dzidzinyo K1, Djagnikpo PA1, Balo K1
Affiliations : 1Lomé, Togo
Date 2009, Vol 32, pp 1S60-1S60Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73284-X
Résumé

IntroductionLa prévalence des affections oculaires responsables de cécité et de baisse de vision semble plus importante dans les pays en voie de développement et surtout dans les zones ne disposant pas de structures de soins oculaires. C’est souvent le cas des zones rurales au Togo. Le but de ce travail est dépister les principales causes de cécité et de baisse de vision en vue de prévoir des actions pour réduire leur prévalence.Matériels et MéthodesIl s’agit d’une enquête transversale portant sur une population de 40 ans et plus dans la préfecture de l’Ogou. Nous avons examiné systématiquement les patients qui ont répondu à notre invitation dans 3 cantons choisis selon leur démographie et accessibilité en juillet 2007.RésultatsSur 800 sujets dont 412 hommes et 388 femmes (sex-ratio 1,06), 181 (22,6 %) ont présenté une affection oculaire cécitante. La cataracte chez 117 personnes soit 14,6 %, le glaucome primitif à angle ouvert suspect dans 8,1 % (n = 65 sujets), les opacités cornéennes dans 3,2 % (n = 27 sujets). La cécité a été observée chez 75 personnes (9,3 %) et la baisse de vision chez 106 enquêtés (13,2 %). La cataracte est la première cause de cécité (62 %) et de baisse de vision (66,7 %). Elle est suivie par le GPAO suspect (20 %), l’opacité cornéenne (9,3 %) et les autres affections (4 %) pour la cécité. Les fréquences de baisse de vision due à ces affections sont respectivement 27,9 % ; 3,1 % et 7 %.DiscussionL’incidence de la cécité par cataracte est importante dans cette région rurale qui ne dispose pas encore de structure de soins oculaires. Peut être que l’organisation des missions de chirurgie de cataracte dans cette région pourra réduire considérablement la prévalence de la cécité.ConclusionEn attendant la formation de spécialistes des soins oculaires, nous suggérons que le programme national de lutte contre la cécité dispose d’une unité mobile d’ophtalmologie facilitant la chirurgie de cataracte en stratégie avancée afin de réduire la prévalence des affections oculaires cécitantes en zones rurales au Togo.

 Source : Elsevier-Masson
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Ayena KD, Banla M, Amedome KM, Dzidzinyo K, Djagnikpo PA, Balo K. 156 Quelle approche adopter pour réduire la prévalence des principales causes de cécité et de basse vision en zone rurale au Togo ?. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S60-1S60.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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