ButÉtudier les changements morphologiques congénitaux du segment antérieur, décrire les images échographiques des malformations congénitales du segment postérieur et discuter l’intérêt de l’échographie dans le diagnostic positif et différentiel de ces anomalies.Matériels et Méthodes50 enfants dont 14 ont une leucocorie, 6 une microphtalmie, 20 un glaucome congénital, et 10 sont des témoins. L’examen a été réalisé sous AG ou sous contention en utilisant l’appareil Sonomed/Vu Max high resolution system avec les sondes 20 MHz et 35 MHz.RésultatsLa moyenne d’âge des patients était de 6 mois. L’analyse du segment antérieur a analysé la position de l’éperon scléral, le degré d’ouverture de l’angle iridocornéen, l’épaisseur de l’iris, la largeur zonulaire, l’épaisseur du corps ciliaire et la profondeur de la chambre postérieure, des anomalies morphologiques ont été retrouvé. L’examen clinique avait objectivé un rétinoblastome chez 6 enfants et chez les 8 autres l’échographie avait conclu à une PVP chez 2 enfants, à une ROP chez 2 enfant, à une persistance de membrane pupillaire chez 1 enfant, à une cataracte congénitale unilatérale isolée chez 1 enfant et bilatérale isolée chez 1 autre et chez 1 enfant, le diagnostic reste douteux. Parmi les 6 enfants qui ont une microphtalmie, l’échographie a conclu à une PVP chez 2 enfants, à un colobome papillaire chez 2 enfants et à une anophtalmie chez les 2 restants.DiscussionLe caractère simple, et répétable de l’examen échographique permet de poser le diagnostic des malformations oculaires dans la majorité des cas dont l’examen ophtalmologique est incertain ou impossible et par conséquent permet d’établir un pronostic. Elle a aussi un intérêt dans la pathologie glaucomateuse chez l’enfant en étudiant les anomalies morphologiques du segment antérieur, les processus physiopathologiques et les résultats chirurgicaux.ConclusionL’étude échographique est une aide majeure au diagnostic des anomalies congénitales oculaires chez l’enfant.