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115 Étiologies des déficiences visuelles des 350 athlètes de « haut niveau » examinés lors des Jeux Paralympiques de Pékin 2008

Auteurs : Challe G, Le Hoang P1, Bodaghi B1
Affiliations : 1Paris
Date 2009, Vol 32, pp 1S48-1S48Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73243-7
Résumé

Introduction350 Athlètes déficients visuels (15 à 54 ans) 222 hommes, 128 femmes, de 53 pays différents ont été examinés à fins de classification durant les Jeux Paralympiques de Pékin en Septembre 2008.Matériels et MéthodesLes examens ophtalmologiques ont été pratiqués par 4 ophtalmologistes « classificateurs internationaux » spécialisées en Basse Vision de 4 pays différents.Les athlètes ont tous subis, lorsque cela était possible, une réfractométrie automatique, une mesure de leur acuité visuelle, un examen au bio microscope, dans certains cas verres à trois miroirs, un champ visuel et des examens électro-physiologiques.Résultats71 étaient classifiés B1 avec une cécité totale ou une faible perception lumineuse. 175 B 2 avaient une acuité visuelle comprise entre une perception lumineuse et 1/30. 79 étaient classifiés B 3 avaient une acuité visuelle comprise entre 1/30 et 1/10.15 avaient une acuité supérieure aux normes exigées. Les étiologies retrouvées sont, par ordre de fréquence : les rétinopathies pigmentaire, la myopie, les atrophies optiques, les traumatismes.DiscussionCes athlètes ne représentent qu’1/3 des athlètes handicapés visuels ayant participés aux Jeux de Pékin dans les 8 disciplines sportives reconnues « paralympiques ». Les 700 autres avaient été classifiés sur le plan international quelques mois avant les jeux lors de différentes compétitions. Il n’a pas toujours été possible de déterminer finement l’étiologie de certaines déficiences visuelles étant donné les impératifs techniques et sportifs. (3 jours précédant les compétitions, aspect de classifications et non d’examen à visée officiellement diagnostique).ConclusionLes Jeux Paralympiques sont ouverts à toute personne sportive présentant une déficience visuelle au-delà de la catégorie II de la CIM 10 de l’OMS. Certaines étiologies sont retrouvées de façonplus fréquente selon l’origine géographique et, bien sûr, l’âge.

 Source : Elsevier-Masson
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Challe G, Le Hoang P, Bodaghi B. 115 Étiologies des déficiences visuelles des 350 athlètes de « haut niveau » examinés lors des Jeux Paralympiques de Pékin 2008. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S48-1S48.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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