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084 Maladie de Coats : à propos de cinq cas pris en charge dans un service d’ophtalmo-pédiatrie

Auteurs : Sekfali R, Guigou S1, Benso C1, Rendu I1, Fogliarini C1, Denis D1
Affiliations : 1Marseille
Date 2009, Vol 32, pp 1S41-1S41Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73221-8
Résumé

IntroductionLa maladie de Coats est une angiomatose rétinienne rare, associant des télangiectasies à une rétinopathie exsudative. Habituellement unilatérale, elle touche essentiellement le jeune garçon. Le traitement doit être entrepris précocement pour optimiser le pronostic fonctionnel.Matériels et MéthodesCinq patients, âgés entre 2 et 9 ans dont 4 garçons et 1 fille, atteints de maladie de Coats. Les paramètres étudiés ont été : l’âge au moment du diagnostic, le motif de consultation, l’acuité visuelle avant et après traitement, la biomicroscopie du fond d’œil, les résultats de l’angiographie à la fluorescéine, et le traitement.RésultatsL’âge de découverte de la maladie variait entre 2 et 9 ans. 4 des patients sont de sexe masculin. La baisse progressive et unilatérale de l’acuité visuelle était le principal motif de consultation. Un des cinq enfants consultait pour strabisme convergent. L’examen du fond d’œil a permis de classer ces patients en 2 groupes selon la classification de Shields : 2a (2 cas) et 2b (3 cas). Les enfants appartenant au premier groupe avaient une acuité visuelle moyenne lors de la première consultation à 5/10. Celle des enfants du deuxième groupe était à 6.5/10. Le traitement a été effectué par photocoagulation dans tous les cas, associé à une cryothérapie et à une chirurgie de décollement de rétine dans un cas. Le recul compris dans un intervalle de 10 mois à 8 ans, a permis de constater une amélioration de l’acuité visuelle, et diminution voir résorption des exsudats, pour quatre patients. Un patient a vu ses lésions se bi-latéraliser et se compliquer d’un décollement rétinien exsudatif.DiscussionMalgré le faible effectif de cette série, on constate que la présentation clinique est variée. On peut alors s’interroger sur l’intérêt d’un traitement spécifique à chaque stade évolutif.ConclusionLe diagnostic de la maladie de Coats est clinique. Sa prise en charge thérapeutique doit être précoce, en milieu spécialisé. Les formes caractérisées par une exsudation importante, la présence d’un décollement rétinien sont corrélées à un pronostic réservé, alors, qu’un traitement débuté à un stade non compliqué de la maladie permet d’améliorer les chances de récupération.

 Source : Elsevier-Masson
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Sekfali R, Guigou S, Benso C, Rendu I, Fogliarini C, Denis D. 084 Maladie de Coats : à propos de cinq cas pris en charge dans un service d’ophtalmo-pédiatrie. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S41-1S41.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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