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016 Reconstruction de paupière par greffe tarso-marginale

Auteurs : Bonnay G, Setrouk E1, Francerie V1, Brugniart C1, Garcia T1, Arndt C1, Ducasse A1
Affiliations : 1Reims
Date 2009, Vol 32, pp 1S22-1S22Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73154-7
Résumé

IntroductionLes auteurs rapportent l’utilisation de la greffe tarso-marginale selon la technique de Hübner pour traiter des déficits palpébraux, le plus souvent après chirurgie tumorale.Matériels et MéthodesCette étude rétrospective regroupe 66 patients ayant bénéficié d’une greffe tarso-marginale entre 2000 et 2007 : 27 hommes et 39 femmes. L’indication était le plus souvent une reconstruction après chirurgie tumorale : 56 carcinomes basocellulaires dont 51 étaient localisés au niveau de la paupière inférieure, 2 carcinomes épidermoïdes, 2 histiocytofibromes, 2 tumeurs de Merckel, un mélanome, une mélanose et un lymphome ; dans un cas, il s’agissait d’un colobome de la paupière supérieure non tumoral. 31 côtés droits et 35 gauches. La reconstruction après un contrôle extemporané des berges a été réalisée le plus souvent par une seule greffe tarso-marginale prise sur la paupière supérieure homolatérale. Chez 12 patients, nous avons dû réaliser une double greffe tarso-marginale. Les suites sont marquées par la possibilité d’ulcérations cornéennes. À moyen et à long terme les résultats sont tout à fait satisfaisants avec une paupière présentant un bord libre de bonne qualité hormis l’absence de cils.DiscussionLes déficits de paupière lorsqu’ils dépassent le quart de la longueur palpébrale ne peuvent pas être refermés par simple rapprochement. Il faut utiliser un matériel d’interposition. Nous utilisons fréquemment la greffe tarso-marginale décrite par Hübner prélevée en paupière supérieure homolatérale, greffe de 7 à 10 mm de long. Lorsque le déficit est plus important, nous utilisons 2 greffes tarso-marginales. Par contre dès que le déficit justifie l’utilisation de 3 greffes, nous préférons faire des reconstructions avec d’autres techniques car les résultats esthétiques ne sont pas bons.ConclusionL’utilisation de la greffe tarso-marginale est un apport essentiel en matière de chirurgie de reconstruction palpébrale, le plus souvent après résection tumorale pour carcinome basocellulaire. Les résultats obtenus sont satisfaisants au prix de séquelles esthétiques minimes.

 Source : Elsevier-Masson
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Bonnay G, Setrouk E, Francerie V, Brugniart C, Garcia T, Arndt C, Ducasse A. 016 Reconstruction de paupière par greffe tarso-marginale. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S22-1S22.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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