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001 Cellules souches mésenchymateuses et cicatrisation cornéenne

Auteurs : Gabison E1, Zhang X1, Huet E1, Pisella PJ2, Tib A1, Argueso P3, Cochereau I1, Baudouin C1, Sensebe L2, Menashi S1
Affiliations : 1Paris, USA2Tours, USA3Boston, USA
Date 2009, Vol 32, pp 1S18-1S18Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73139-0
Résumé

ObjectifsLe but de cette étude est d’évaluer le potentiel thérapeutique des cellules souches mésenchymateuses au cours de la cicatrisation cornéenne.Matériel et MéthodesDes co-cultures de cellules souches mésenchymateuses (CSM) exprimant une Green fluorescent protein (GFP) et des cellules épithéliales cornéennes humaines (HCLE) ont été réalisées et le phénotype des CSM (Cytokératines, béta-caténine et E-cadhérine) a été étudié en immunohistochimie. L’effet thérapeutique des CSM en injection sous conjonctivale a été étudié dans un modèle de brûlure chimique chez le rat. La transparence et la néovascularisation cornéenne ont été analysées à la lampe à fente, en histologie et immunohistochimie.RésultatsAprès 7 jours de co-culture de GFP-MSC et de HCLE, une sous population de cellules exprimant la GFP présentaient une modification de leur morphologie, prenant un aspect en « pavage » similaire à celui des cellules épithéliales en culture. Alors que les MSC n’expriment ni les cytokératines ni la E cadhérine en monoculture, ces marqueurs de cellules épithéliales ainsi que l’expression membranaire de la béta-caténine étaient détectables au niveau d’une sous-population de CSM-GFP en co-culture avec les cellules épithéliales. De plus, certaines de ces cellules apparaissaient binucléées, l’un des deux noyaux exprimant l’activité télomèrase caractéristique des cellules épithéliales HCLE. Les études in vivo chez le rat ont montré une amélioration significative de la transparence et un taux inférieur de néovaisseaux dans le groupe de rat ayant reçu une injection de CSM. L’examen histologique et en immunohistochimie a également démontré l’amélioration du pronostic dans ce groupe et la survie de GFP-CSM au niveau de la conjonctive jusqu’à un mois après leur injection.ConclusionsEn co-culture avec des cellules épithéliales cornéennes, certaines MSC peuvent se différencier en cellules de phénotype proche des cellules épithéliales. Ceci était au moins en partie lié à un mécanisme de fusion des MSC et des HCLE. In vivo, l’injection sous conjonctivale de MSC est associée à une amélioration du pronostic des brûlures de la surface oculaire, avec amélioration de la transparence et diminution de l’angiogénèse pathologique. Une thérapie cellulaire utilisant des MSC apparaît donc prometteuse dans la prise en charge de ce type de pathologie. D’autres études seront nécessaires pour identifier les mécanismes impliqués dans cette amélioration clinique.

 Source : Elsevier-Masson
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Gabison E, Zhang X, Huet E, Pisella PJ, Tib A, Argueso P, Cochereau I, Baudouin C, Sensebe L, Menashi S. 001 Cellules souches mésenchymateuses et cicatrisation cornéenne. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S18-1S18.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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