ButL’évaluation de l’importance du signe de l’anesthésie dans le choix de la méthode chirurgicale.Matériels et MéthodesNotre étude a été menée sur 64 cas, dont 35 hommes et 29 femmes, qui étaient âgés de 5 à 44 ans et qui ont été opérés en raison d’une exotropie basique. Ces 64 cas ont été divisés en deux groupes, ceux du premier ont subi une chirurgie unilatérale constituée d’une résection du droit interne et d’un recul du droit externe sans prendre en compte le signe de l’anesthésie (groupe I ; 31 cas), alors qu’on a appliqué à ceux du second groupe une résection du droit interne et un recul du droit externe ou un recul bilatéral des deux droits externes suivant le signe de l’anesthésie, (groupe II ; 33 cas). Une déviation post-opératoire de loin et de près inférieure ou égale à 10 dioptries prismatiques a été considérée comme un succès. Tous les cas ont été suivis pendant 12 à 52 mois avec une moyenne de 25,78.RésultatsLe taux du succès étant de 64,5 % pour le premier groupe et de 87,9 % pour le second une différence statistiquement significative a été constatée entre ces deux groupes. (x2 = 4,86, p = 0,027).DiscussionL’évaluation du signe de l’anesthésie dans le choix de la méthode chirurgicale à appliquer dans les cas d’exotropie basique pourrait augmenter le taux de succès opératoire.ConclusionLa prise en compte du signe de l’anesthésie, en complément des autres signes cliniques, a été évaluée comme un paramètre pouvant améliorer le résultat de la chirurgie dans les cas d’exotropie basique.