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683 Corrélation entre la présentation clinique et l’étiologie des neuropathies optiques : neuropathie optique ischémique versus névrite optique

Auteurs : Nasri H, El Fekih L1, Hmaied W1, El Hif S1, Laabidi A1, Rouissi S1, Bousaid S1, Souissi K1, Sakka S1
Affiliations : 1Tunis, Tunisie
Date 2008, Vol 31, pp 206-206Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)71282-8
Œdèmes papillaires
Résumé

IntroductionLes neuropathies optiques ischémiques (NOI) et les névrites optiques (NO) sont les deux neuropathies optiques les plus fréquentes. La distinction entre ces deux entités n’est pas toujours évidente.Le but de ce travail est de comparer, en s’aidant de la littérature, les principaux caractères cliniques et paracliniques relatifs à chaque groupe étiologique.Matériels et MéthodesIl s’agit d’une étude rétrospective portant sur 50 patients (62 yeux) atteints de neuropathies optiques, et répartis en deux groupes : Groupe 1 : 32 patients atteints de NO d’âge moyen de 34 ans avec des extrêmes allant de 9 à 54 ans. Groupe 2 : 18 patients porteurs de NOI avec une moyenne d’âge 55 et des extrêmes de 37 à 70 ans. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et symétrique avec des examens complémentaires orientés. Nous avons conduit une analyse statistique de corrélation entre les variables des signes cliniques et paracliniques et ces deux groupes étiologiques. Le seuil de signification a été fixé à 0,05.Discussionles NO touchent habituellement les sujets jeunes, tandis que les NOI sont l’apanage des sujets de plus de 50 ans. 80 % des patients du groupe 1 ont moins de 45 ans et 90.9 % du groupe 2 ont 45 ans ou plus (p < 0.001). Dans le groupe des NOI, un ou plusieurs facteurs de risque vasculaire ont été rapportés chez 72,7 % des patients. Les douleurs orbitaires, classiquement signe de haute valeur en faveur d’une névrite optique (retrouvées dans 70 % des cas) ont également été rapportées dans les NOI (15 %). (p = 0.01). Les déficits cœco-centraux du champ visuel sont plus fréquents dans les NO (40 %), mais ont été aussi retrouvés dans 10 % des NOI (p = 0.03). Par contre les déficits altitudinaux ou arciformes, qui sont typiques des NOI sont retrouvés dans 12,5 % des cas de NO et 73 % des NOI.ConclusionDes similitudes dans les tableaux cliniques et épidémiologiques rendent parfois difficile la différenciation entre les NO et les NOI. C’est la confrontation entre tous ces éléments avec les résultats des examens complémentaires qui permettent d’asseoir le diagnostic étiologique.

 Source : Elsevier-Masson
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Nasri H, El Fekih L, Hmaied W, El Hif S, Laabidi A, Rouissi S, Bousaid S, Souissi K, Sakka S. 683 Corrélation entre la présentation clinique et l’étiologie des neuropathies optiques : neuropathie optique ischémique versus névrite optique. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:206-206.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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