ObjectifÉvaluer l’efficacité et la tolérance de l’injection intravitréenne de ranibizumab chez des patients jeunes (< 45 ans) présentant une néovascularisation sous-rétinienne active.Matériels et MéthodesLes auteurs présentent une série de quatre patients atteints de néovascularisation sous-rétinienne active et non encore traitée : un cas de stries angioïdes, une myopie forte et deux cas de néovaisseaux choroïdiens idiopathiques du sujet jeune. Sont étudiées les données suivantes : l’acuité visuelle avant injection, à un mois et à six mois, la nécessité de réinjecter, l’examen du fond d’œil, l’aspect angiographique et en tomographie par cohérence optique (OCT) avant et après injection et la tolérance du traitement.RésultatsLa néovascularisation sous rétinienne des quatre patients a rapidement involué sous traitement. Le bénéfice sur l’acuité visuelle est net dès le premier mois et les phénomènes exsudatifs rétiniens régressent en angiographie et en OCT. Tous les patients bénéficient d’au moins deux injections. Une photothérapie dynamique est réalisée dans un cas. Le suivi est de six mois et le résultat est stable. La tolérance est excellente. Aucun incident n’est relevé.DiscussionL’action inhibitrice du ranibizumab est actuellement mieux connue dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Son action anti-perméabilité vasculaire et anti-néoangiogénique explique son efficacité dans la série présentée.ConclusionCes résultats encouragent à élargir le champ d’action des anti-VEGF tout en ciblant plus précisément leurs indications dans la néovascularisation sous-rétinienne hors DMLA. Des études prospectives randomisées et comparatives sont attendues dans ce sens.