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580 Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire

Auteurs : Petropoulos I, Matter MA1, Desmangles PM1
Affiliations : 1Genève, Suisse
Date 2008, Vol 31, pp 180-180Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)71178-1
Innovations pharmacologiques dans les maladies rétiniennes
Résumé

IntroductionLe traitement optimal pour la vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire impliquant la macula n’est pas encore défini par une étude randomisée. Des récidives ont été décrites après une photothérapie dynamique (1) ou un traitement anti-VEGF.Objectifs et MéthodesNous présentons un cas de vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire compliquée par un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire qui a répondu favorablement au traitement combiné par photothérapie dynamique et bevacizumab injecté en intravitréen.ObservationUne femme de 72 ans nous a consultés en raison d’une baisse de vision récente de son œil droit. L’acuité visuelle de l’œil droit était à 2/10 partielle et de l’œil gauche à 8/10. L’angiographie à la fluorescéine et à l’ICG et l’examen OCT ont révélé une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire associée à un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire de grande taille et à un décollement séro-rétinien maculaire. La patiente a reçu une injection intravitréenne de bevacizumab sans aucun effet sur la taille du décollement et l’acuité visuelle. Une photothérapie dynamique guidée par l’ICG et dirigée vers les polypes juxtapapillaires fut ensuite effectuée, suivie d’une deuxième injection de bevacizumab, ce qui a permis la résolution complète du décollement de l’épithélium pigmentaire maculaire, la restauration de la dépression fovéolaire et une amélioration de l’acuité visuelle. Sept mois après une troisième et dernière injection de bevacizumab, soit 10 mois après l’apparition de la vasculopathie, l’acuité visuelle de l’œil droit est à 4/10 en présence d’une cataracte et il n’y a pas eu de signe d’exsudation angiographique ou à l’OCT.DiscussionL’association de la photothérapie dynamique en juxtapapillaire au traitement anti-VEGF aurait induit la cicatrisation de la source du liquide sous-rétinien, la protection de la choriocapillaire adjacente saine et l’inhibition de l’expression de VEGF dans les cellules endothéliales et de l’épithélium pigmentaire (2), ayant permis une amélioration de la vision.ConclusionLe traitement combiné de photothérapie dynamique guidée par l’ICG et de bevacizumab injecté en intravitréen pourrait s’avérer efficace en cas de vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire persistante impliquant la macula.

 Source : Elsevier-Masson
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Petropoulos I, Matter MA, Desmangles PM. 580 Traitement combiné par photothérapie dynamique guidée par l’ICG et bevacizumab injecté en intravitréen d’une vasculopathie choroïdienne polypoïdale juxtapapillaire avec décollement séreux de l’épithélium pigmentaire maculaire. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:180-180.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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