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309 Vers une nouvelle classification des occlusions veineuses rétiniennes ?

Auteurs : Girmens JF, Sahel JA1, Paques M1
Affiliations : 1Paris
Date 2008, Vol 31, pp 105-105Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)70906-9
Pathologies vasculaires oculaires
Résumé

IntroductionLes différentes classifications proposées des occlusions de la veine centrale de la rétine ne permettent pas de rendre compte de l’ensemble des cas rencontrés en pratique clinique, et n’ont qu’une faible valeur prédictive de l’évolution. L’étude des formes récemment décrites des occlusions de la veine centrale de la rétine aiguës nous conduit à proposer une nouvelle classification, basée sur la présentation clinique initiale et l’étude du flux sanguin rétinien, et à évaluer son intérêt pronostique.Matériels et MéthodesRevue de 250 dossiers de patients atteints d’occlusion de la veine centrale de la rétine, ayant consulté dans les 5 jours suivant le début des symptômes dans deux centres.RésultatsLes différents types de présentation d’occlusions de la veine centrale de la rétine peuvent être regroupés en deux formes :formes à début progressif, avec œdème maculaire et hémorragies le plus souvent nombreuses (92 % des cas)formes à début brutal, avec ischémie maculaire par hypo-perfusion, et relativement peu d’hémorragies (8 % des cas). Cette dernière catégorie comprend les cas avec occlusion d’une artère cilio-rétinienne et/ou avec opacification péri-veinulaire, ainsi que celles appelées « occlusions combinées de l’artère et de la veine centrale de la rétine ».DiscussionLes formes à début brutal semblent être sous-tendues par un ralentissement circulatoire brutal, presque toujours transitoire. La valeur clinique de cette classification s’appuie sur une dichotomie évolutive : le pronostic des formes à début progressif est dominé par l’œdème maculaire, et celui des formes à début brutal par l’atrophie maculaire. Les deux formes partagent le risque de non-perfusion périphérique, avec cependant des particularités sémiologiques pour chacune d’entre elles. Le terrain sous-jacent à ces deux formes est similaire, à l’exception d’un âge moyen plus jeune dans les formes à début brutal (44 contre 57 ans, p < 0.005).ConclusionNous proposons une nouvelle classification des occlusions de la veine centrale de la rétine, qui devrait permettre une meilleure appréciation du pronostic, et dans le futur un meilleur ajustement des traitements. Les mécanismes pathogéniques sous-jacents à cette distinction restent à mettre en évidence.

 Source : Elsevier-Masson
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Girmens JF, Sahel JA, Paques M. 309 Vers une nouvelle classification des occlusions veineuses rétiniennes ?. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:105-105.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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